Agressions au couteau dans le métro parisien : Laurent Nuñez reconnaît qu'il y a eu "un dysfonctionnement" concernant la nationalité du suspect
D'abord présenté comme un ressortissant malien ayant fait l'objet d'une OQTF, le suspect dispose en réalité "d'un passeport français" découvert "au moment de la perquisition de son domicile", indique le ministre de l'Intérieur, mardi sur France Inter.
Agressions au couteau dans le métro parisien : Laurent Nuñez reconnaît qu'il y a eu "un dysfonctionnement" concernant la nationalité du suspect
D'abord présenté comme un ressortissant malien ayant fait l'objet d'une OQTF, le suspect dispose en réalité "d'un passeport français" découvert "au moment de la perquisition de son domicile", indique le ministre de l'Intérieur, mardi sur France Inter.
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Radio France
Publié le 30/12/2025 08:52 Mis à jour le 30/12/2025 10:28
Temps de lecture : 3min
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Le ministre de l'Intérieur Laurent Nunez, à l'Assemblée nationale, le 3 décembre 2025. (BERTRAND GUAY / AFP)
Le ministre de l'Intérieur reconnait mardi 30 décembre sur France Inter qu'"il y a eu un dysfonctionnement" concernant l'homme soupçonné d'avoir agressé au couteau trois femmes dans le métro à Paris vendredi 26 décembre, qui a d'abord été présenté comme un ressortissant malien ayant fait l'objet d'une OQTF. Cet homme dispose en réalité "d'un passeport français", "ce qui n'était pas connu des services", précise Laurent Nuñez. Le ministre de l'Intérieur assure qu'il "va regarder dans quelles conditions, on n'a ou pas consulté le fichier des personnes qui détiennent une carte nationale d'identité ou un passeport français".
"C'est un individu né au Mali qui a commis plusieurs faits délictueux, qui est connu des services de police et qui a fait de la prison", précise le ministre de l'Intérieur. "C'est un individu non documenté", c'est-à-dire, dit-il, "qui n'a jamais présenté de document d'identité". Laurent Nuñez explique qu'en étant né au Mali, "il a été traité comme un étranger en situation irrégulière" et "pendant sa détention, une obligation de quitter le territoire français lui a été notifiée et à sa sortie d'écrou, il a été placé en centre de rétention administrative".
Après la triple agression dans le métro, c'est "au moment de la perquisition de son domicile qu'un passeport français a été découvert, indique le ministre de l'Intérieur.