Agressions au couteau dans le métro parisien : le suspect détenait un passeport français alors qu'il faisait l'objet d'une OQTF
Né au Mali, l'homme de 25 ans était sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français depuis cet été, une procédure qui ne peut normalement pas viser les ressortissants français.
Né au Mali, l'homme de 25 ans était sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français depuis cet été, une procédure qui ne peut normalement pas viser les ressortissants français.
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France Télévisions
Publié le 29/12/2025 10:25 Mis à jour le 29/12/2025 10:36
Temps de lecture : 1min
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Une rame de métro sur la ligne 3, à Paris, le 17 mars 2020. (AMAURY CORNU / HANS LUCAS / AFP)
L'homme soupçonné d'avoir agressé au couteau fin décembre trois femmes dans le métro parisien détient un passeport français, a appris France Télévisions auprès du ministère de l'Intérieur, lundi 29 décembre, confirmant une information de RTL. L'homme de 25 ans, né au Mali, était pourtant sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis cet été, une procédure qui ne peut normalement pas viser les ressortissants français.
"La difficulté est que, jusqu'alors, cette personne n'avait pas de document. Il était difficile pour nous de dire qu'il était possiblement de nationalité française", a expliqué Marie-Pierre Vedrenne, ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, sur RTL. Il n'a "à aucun moment (...) évoqué cette nationalité dans les différentes procédures auxquelles il a été confronté depuis trois ans", avance aussi le ministère de l'Intérieur.
"A ce stade des vérifications, rien ne permet de remettre en cause le fait le qu'il soit français."
Le ministère de l'Intérieur
à France Télévisions
Le ministère précise que les vérifications seront terminées "dans les prochaines heures". Selon RTL, la naturalisation du jeune homme serait intervenue en 2018.
L'homme, déjà connu de la justice pour des faits de vol aggravé et d'agression sexuelle, est soupçonné d'avoir blessé trois femmes au couteau dans la ligne 3 du métro parisien le 26 décembre. Il avait été identifié grâce aux images de vidéosurveillance et interpellé dans le Val-d'Oise, via la géolocalisation de son téléphone portable, après avoir pris la fuite. Sa garde à vue samedi pour raison psychiatrique.