Attaque de drones sur une résidence de Poutine : la Russie refuse de fournir des preuves et annonce "durcir" sa position vis-à-vis de l'Ukraine
Kiev a pointé l'absence de preuves étayant les accusations de Moscou portant sur une attaque ukrainienne de drones contre une résidence de Vladimir Poutine.
Kiev a pointé l'absence de preuves étayant les accusations de Moscou portant sur une attaque ukrainienne de drones contre une résidence de Vladimir Poutine.
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France Télévisions
Publié le 30/12/2025 14:24 Mis à jour le 30/12/2025 14:55
Temps de lecture : 2min
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Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de la conférence de presse de Vladimir Poutine à Moscou, le 19 décembre 2025. (ALEXANDER NEMENOV / AFP)
L'escalade est pour l'instant verbale. L'Ukraine a pointé, mardi 30 décembre, l'absence de preuves étayant les accusations de Moscou concernant une attaque ukrainienne de drones contre une résidence de Vladimir Poutine. Moscou a de son côté averti que cette attaque entraînerait un durcissement de sa position dans les pourparlers sur la fin du conflit. Ce soudain regain de tension diplomatique intervient peu après des déclarations américaines et ukrainiennes évoquant des progrès dans les discussions en vue d'un accord pouvant faire cesser l'invasion russe de l'Ukraine.
Moscou a accusé Kiev d'avoir visé dans la nuit de dimanche à lundi avec 91 drones une résidence de Vladimir Poutine située à Valdaï, entre Moscou et Saint-Pétersbourg, et hautement sécurisée. Lors de son briefing quotidien mardi, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov n'a pas fourni de preuve, assurant que les drones avaient tous été abattus et qu'il faudrait de ce fait s'adresser au ministère russe de la Défense concernant la présence d'éventuels débris_. "Les conséquences se traduiront par un durcissement de la position de négociation de la Fédération de Russie"_, a-t-il prévenu. "Quant à une réaction militaire, nous savons comment et avec quoi répondre."
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, a rappelé que Moscou n'avai_t "toujours pas fourni de preuves plausibles". "Nous avons été déçus et préoccupés de voir les déclarations des parties émiratie, indienne et pakistanaise exprimant leurs inquiétudes au sujet d'une attaque qui n'a jamais eu lieu"_, a-t-il par ailleurs déclaré. Le Premier ministre indien Narendra Modi s'est notamment dit mardi, sur X, d'une attaque ayant visé la résidence du président russe dans la région de Novgorod.