Kiev a pointé mardi l'absence de preuves étayant les accusations de Moscou sur une attaque ukrainienne de drones contre une résidence de Vladimir Poutine, alors que la Russie menace de durcir position dans les pourparlers sur la fin du conflit.

Radio France

Publié le 30/12/2025 15:00 Mis à jour le 30/12/2025 15:01

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Le président russe Vladimir Poutine à Moscou le 30 avril 2025 (KREMLIN PRESS OFFICE/HANDOUT / ANADOLU)

"Il n'existe aucune preuve solide" pour étayer les accusations russes d'une attaque ukrainienne de drones ayant visé l'une des résidences du président russe Vladimir Poutine, estime l'entourage d'Emmanuel Macron auprès de la rédaction internationale de Radio France et France Inter.

"Les autorités russes […] disent tout et son contraire sur ce qui s'est réellement produit, notamment sur le nombre de vecteurs et les régions visées", selon l'entourage du président de la République. "Quand on émet des accusations graves comme celles-ci, les faits et leur vérification ont une importance majeure."

"Il n'existe aucune preuve solide qui vienne corroborer les graves accusations des autorités russes, y compris après recoupement des informations avec nos partenaires", ajoute l'entourage d'Emmanuel Macron, pointant le fait que "les attaques russes en Ukraine et les victimes civiles ukrainiennes, elles, en revanche, sont bien réelles et documentées". "Elles se poursuivent et s'intensifient. 15 000 civils ukrainiens ont été tués depuis le 24 février 2022 et le taux de victimes civiles des frappes russes a grimpé de 25% en 2025 par rapport à 2024."

"L'Ukraine et ses partenaires sont engagés dans un chemin de paix, alors que la Russie fait le choix de poursuivre et d'intensifier sa guerre contre l'Ukraine. C'est en soi un acte de défi contre l'agenda de paix du Président Trump", termine l'entourage présidentiel.