L'artiste américaine devient le cinquième membre du très sélect cercle des musiciens milliardaires, selon le magazine "Forbes".

France Télévisions - Rédaction Culture

Publié le 29/12/2025 19:09

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Beyoncé sur scène au Northwest Stadium de Landover, dans le Maryland (États-Unis), durant sa tournée "Cowboy Carter Tour", le 4 juillet 2025. (PICTUREGROUP / SHUTTERSTOCK / SIPA)

Queen Bey est désormais milliardaire, selon la revue spécialisée Forbes (lien en anglais). Une bonne fortune qu'elle doit notamment à son album country, Cowboy Carter. Un opus qui, d'après la revue spécialisée, "lui a ouvert de nouvelles opportunités commerciales, lui a permis de se produire à la mi-temps du match de Noël de la NFL et de réaliser la tournée de concerts la plus lucrative au monde en 2025".

Cette tournée, qui a conduit la chanteuse américaine en France, a généré "plus de 400 millions de dollars en vente de billets, selon Pollstar, et 50 millions de dollars supplémentaires en produits dérivés vendus lors des concerts, selon les estimations de Forbes_"._ À 44 ans, Beyoncé devient donc la cinquième membre d'un club très restreint, celui des musiciens milliardaires dont font partie son mari, le rappeur Jay-Z, Taylor Swift, Bruce Springsteen et Rihanna.

Si la chanteuse est aussi propriétaire "d'une marque de soins capillaires (Cécred), de whisky (SirDavis) et d'une ligne de vêtements (Ivy Park, abandonnée en 2024), la majeure partie de sa fortune personnelle provient de sa musique, grâce au contrôle des droits sur son catalogue et aux revenus colossaux générés par ses tournées mondiales", précise Forbes.

Cowboy Carter, sorti en mars, s'apparente à un tournant dans la carrière de Beyoncé. En 2025, il lui a offert le Grammy de l'album de l'année, prix qu'elle n'avait jamais obtenu en dépit du fait qu'elle soit l'artiste la plus récompensée de l'histoire de ces trophées musicaux. Il lui a aussi valu celui du meilleur album country, le premier décroché par un artiste noir.

Le disque, que Beyoncé ne définit absolument pas comme un album country, est une œuvre pleine de symboles. Elle vient rappeler que les Afro-Américains, avec leur banjo, sont à l'origine d'un genre musical où ils n'ont pas eu le droit de citer.

Le titre de l'album est à lui seul une leçon d'histoire. "Le cow-boy est un symbole de force (...) en Amérique", confiait Beyoncé au magazine GQ (lien en anglais) en octobre 2024. Cependant, "Cow-boy" désignait les esclaves "qui s'occupaient des vaches", "que l'on appelait 'boys' (garçons), qui n'ont jamais eu le respect qu'ils méritaient", ceux que personne n'appelait 'Monsieur'. "Un quart des cow-boys étaient noirs", soulignait encore la reine de la pop. "Ces hommes étaient confrontés à un monde qui refusait de les considérer comme des égaux, alors qu'ils constituaient pourtant l'épine dorsale de l'industrie bovine".