Ce que l'on sait de la mort du psychologue nîmois Salah Bouabdallah, que son fils a avoué avoir tué
Le psychologue de 55 ans n'avait plus donné signe de vie depuis une semaine. Dimanche, son fils s'est rendu au commissariat pour s'accuser du meurtre de son père. Le corps a été retrouvé dans le jardin familial.
Le psychologue de 55 ans n'avait plus donné signe de vie depuis une semaine. Dimanche, son fils s'est rendu au commissariat pour s'accuser du meurtre de son père. Le corps a été retrouvé dans le jardin familial.
France Télévisions
Publié le 29/12/2025 18:58 Mis à jour le 29/12/2025 19:01
Temps de lecture : 4min
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Un policier de dos à Nîmes (Gard), le 2 décembre 2025. (MIKAEL ANISSET / MAXPPP)
"C'était un bon praticien." Ce patient de Salah Bouabdallah fait part de son "état de choc", lundi 29 décembre, au lendemain de la découverte du corps de ce psychologue installé à Nîmes (Gard), porté disparu depuis une semaine. Quelques heures plus tôt, le fils de ce spécialiste de la santé mentale avait avoué avoir tué son père pour "un différend familial", selon le parquet. Franceinfo fait le point sur cette affaire.
Le fils de 27 ans avoue avoir tué son père
Salah Bouabdallah, 55 ans, n'avait plus donné de nouvelles à ses proches depuis le 21 décembre. Un signalement avait été fait aux autorités par sa famille, le 23 décembre, et l'enquête avait été confiée à la police judiciaire de l'Hérault. Un avis de disparition, largement relayé sur les réseaux sociaux, avait alors été diffusé pour retrouver le psychologue.
Dimanche, lors d'une battue citoyenne pour rechercher le disparu, le fils de Salah Bouabdallah a confié à son oncle avoir tué son père. Le frère de la victime a convaincu son neveu de 27 ans de se rendre aux autorités pour avouer son geste. Il l'a lui-même conduit au commissariat. "Je lui ai dit : 'Faut dire tout à la police, ce sera mieux pour toi. Il vaut mieux y aller plutôt qu'ils viennent te chercher'", a expliqué Bader Bouabdallah à France 3 Occitanie.