Côte d’Ivoire - Cameroun : Pourquoi c’est toujours le bordel chez les Lions indomptables lors des grandes compétitions ?
Pour son deuxième match à la Coupe d'Afrique des nations, le Cameroun affronte la Côte d’Ivoire ce dimanche (21 heures)
remue-ménage•Pour son deuxième match à la Coupe d'Afrique des nations, le Cameroun affronte la Côte d’Ivoire ce dimanche (21 heures)
Le fan absolu de la CAN
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Antoine Huot de Saint Albin
Publié le 28/12/2025 à 08h32 • Mis à jour le 28/12/2025 à 08h32
](https://www.20minutes.fr/journaliste/antoine-huot-de-saint-albin)
L'essentiel
- Le Cameroun est arrivé à la CAN 2025 au Maroc dans une situation chaotique, avec un changement de sélectionneur trois semaines avant le début de la compétition après une crise majeure entre la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) dirigée par Samuel Eto’o et le ministère des Sports.
- Les Lions indomptables ont l’habitude de disputer les grandes compétitions au milieu de conflits internes, comme lors de la CAN 2024 avec la mise à l’écart d’André Onana ou de la CAN 2019 où les joueurs avaient refusé d’embarquer pour réclamer leurs primes.
- Malgré l’adage selon lequel « la sélection n’est jamais aussi bonne que quand elle est en difficulté », les anciens internationaux savent que le Cameroun est en pleine reconstruction.
Il y a un petit côté intimidant, à l’image de certains surnoms de combattants de MMA qui vous donnent des sueurs froides avant même de mettre un pied dans l’octogone. Les Lions indomptables, c’est pareil. Une équipe féroce, puissante, inarrêtable, prête à vous déchiqueter sur son passage. Sauf que, depuis quelques années, le lion camerounais s’est transformé en gentil chaton dont les griffes peinent à érafler son adversaire.
Le quintuple vainqueur de la Coupe d'Afrique des nations, qui affronte la Côte d’Ivoire ce dimanche, n’a plus cette crinière flamboyante, ce rugissement royal et ces dents acérées comme des feuilles de boucher. Et la victoire face aux Panthères du Gabon, lors du premier match de cette CAN au Maroc, ne change pas grand-chose, même si ça a pu apporter un peu de calme. Le Cameroun est arrivé au Maghreb sens dessus dessous, avec un changement de sélectionneur à peine trois semaines avant le début de la compétition.
Crise de couple entre la Fecafoot et le ministère
Réputé au pays mais sans référence internationale, David Pagou a succédé à Marc Brys qui s’était retrouvé au milieu d'une guéguerre entre le ministère des Sports et la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) dirigée par la légende et melon d’or Samuel Eto’o. L’ancien buteur du Barça n’a pas digéré que le Belge ait été nommé, en 2024, par l’Etat sans son aval, alors qu’il avait proposé trois autres profils.