De Léon Marchand chez les dauphins au Knysna des biathlètes, nos projections (presque) pas sérieuses pour 2026
SOURCE:20 Minutes FR|BY:Nicolas Camus, avec William Pereira et Aymeric Le Gall
Vous les attendiez (non), voici les pronostics très inspirés (non plus) de la rédaction des sports de « 20 Minutes » pour l’année qui arrive
On a refait cette année 2025 en 20 photos marquantes, et même avec paint parce que ça nous amuse. Il est maintenant l’heure, avant de s’enjailler devant la « fête populaire, généreuse et festive » regroupant Gilbert Montagné, Pascal Obispo, Bénabar, Zaz et Chantal Goya sur France 2 (regardez le programme TV si vous ne nous croyez pas), de se projeter sur 2026. Il y en a des choses qui vont se passer dans les douze mois à venir, et pas qu’aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada pour la Coupe du monde de foot. Voici nos pronos, garantis sans mauvaise foi (c’est faux).
Janvier : Antoine Kombouaré débarque à Nantes
La nomination d’Ahmed Kantari le 11 décembre en remplacement de Luis Castro était évidemment une blague. Pour la reprise du championnat à Marseille, c’est Antoine Kombouaré qui fait son retour sur le banc du FC Nantes. Waldemar Kita, tout sourire, s’invite en zone mixte après la rencontre (défaite 4-0 avec Abline piston gauche dans un 5-5-0, Opta n’avait jamais répertorié une équipe à 0,01 xG). « Ça fait 18 ans que je suis là, avec des résultats moisis et des supporters qui demandent mon départ tous les trois mois, il faut bien que je trouve des trucs pour me marrer un peu, dit le président franco-polonais. Sérieusement, vous aviez vraiment cru qu’on ne prendrait pas Antoine ? »
Février : les biathlètes françaises ne descendent pas du bus
Malgré la « parfaite gestion » du retour dans le groupe de Julia Simon par la Fédération française, l’ambiance reste tendue chez les filles du biathlon lors des JO d’hiver. Le début de compétition se passe relativement bien, avec des médailles sur les trois courses individuelles, et tout le monde arrive à faire semblant. Mais l’approche du relais ravive les dissensions. Justine Braisaz-Bouchet a reçu de nouveaux messages d’insultes après avoir pris le bronze sur la poursuite devant Simon, ce qui a mis Lou Jeanmonnot dans tous ses états.
Le matin du 18, elles décident de ne pas se rendre sur le site d’Anterselva, imitées par Océane Michelon et Camille Bened. « C’est pas très bien, mais on a réglé ça en interne », réagit la FFS une semaine plus tard, après le rendu du rapport de la commission d’enquête dirigée par Raymond Domenech.
Mars : Fabien Galthié démissionne à la surprise générale
En bonne posture pour remporter son deuxième Tournoi d’affilée après sa victoire autoritaire à Twickenham en février, le XV de France doit toutefois faire face à une cascade de forfaits au poste de numéro 10 pour les deux derniers matchs décisifs, en Irlande puis contre l’Ecosse. Romain Ntamack a rechuté, la fille de Thomas Ramos a la varicelle, Antoine Hastoy a rendez-vous chez le coiffeur. Jugeant Matthieu Jalibert « pas tout à fait dans le coup » malgré ses 41 points inscrits contre Montauban le week-end précédent, Fabien Galthié convoque Jules Plisson, 35 ans, tout juste remis d’une rupture des ligaments croisés du genou avec son club de Provence Rugby, en Pro D2.
Après un quart d’heure à jouer en béquilles sur la pelouse de l’Aviva Stadium de Dublin, Plisson doit sortir et Galthié se rendre à l’évidence en lançant l’ouvreur de l’UBB. Ce dernier permet aux Bleus d’arracher la victoire grâce à une passe au pied de 40 mètres dans la diagonale pour Louis Bielle-Biarrey. Une semaine plus tard, il distille deux nouvelles passes décisives, dont une chistera pour Antoine Dupont, lors du festival contre l’Ecosse. Le XV de France réalise le Grand Chelem, et son sélectionneur présente sa démission dans la foulée. Pas son rugby.
Avril : nouveau problème de diffuseur en Ligue 1
Après Mediapro, après DAZN, après beIN Sports, après Canal +, la LFP termine le jeu en s’embrouillant avec elle-même au sujet de la diffusion du championnat par Ligue 1 +. « On a réussi quelque chose qui n’avait jamais été fait dans les autres grands championnats », s’enorgueillit Vincent Labrune, qui dans l’euphorie annonce se présenter pour un troisième mandat en 2028.
Mai : Arthur Fils enflamme Roland grâce à Ferrero
Enfin débarrassé de sa blessure au dos contractée l’année passée, Arthur Fils est surmotivé pour faire décoller sa carrière pour de bon en 2026. Le Français a préféré zapper l’Open d’Australie pour s’infliger de grosses séances d’entraînement sous l’égide de… Juan Carlos Ferrero, qu’il a convaincu de venir à ses côtés alors que ce dernier pleurait au fond de son lit depuis des semaines devant une photo de Carlos Alcaraz.
L’association entre les deux hommes fonctionne à plein, et à Roland-Garros, le destin veut que Fils retrouve l’ancien protégé de Ferrero en 8e de finale. Dans un court Central en fusion, le Français de 21 ans s’offre le double tenant du titre 7-5 au 5e set. L’aventure s’arrêtera en demi-finale face à l’autre grande surprise du tournoi, Jaume Munar. Mais la France a trouvé son nouveau numéro 1, et pour longtemps.
Arthur Fils en mode Super Saiyan, c'est ça qu'on veut voir. - SIPA / Montage 20 Minutes
Juin : Cristiano Ronaldo rempile jusqu’en 2030
Alors que le tirage au sort lui avait ouvert une voie royale vers les quarts de finale, le Portugal se prend les pieds dans le tapis dès les 16e de finale de la Coupe du monde, face à Curaçao (0-1). Cristiano Ronaldo, qui a établi un nouveau record avec 14 coups francs frappés directement dans le mur dans un même match, déclare qu’il veut finalement continuer à jouer jusqu’au Mondial 2030.
« Effectivement, j’ai dit qu’une victoire en Coupe du monde n’était pas un argument pour désigner le meilleur joueur de l’histoire. Mais ça n’a rien à voir. Mes coéquipiers veulent tous que je reste, et la Fédération m’a proposé un poste de joueur-sélectionneur-président de la République. » Gianni Infantino lui remet dans la foulée le prix Fifa de la modestie.
Juillet : la France apprend à prononcer le nom de Paul Seixas (ou pas)
Pogiqui ? Le glouton slovène trouve enfin à qui parler sur les routes du Tour de France, en la personne de Paul Seixas. Après une année passée à appréhender le plus haut niveau, le génie que la France du vélo attendait depuis quarante ans (désolé Tibo) performe encore au-delà de nos attentes les plus folles dès sa première participation à la Grande Boucle. Après avoir pris de l’avance lors d’une échappée fleuve dans l’étape du 14 juillet vers le Lioran, le coureur de l’équipe Decathlon-CMA CGM réalise un chrono dantesque en début de troisième semaine puis résiste dans la douleur aux assauts de Pogacar dans les Alpes.
Son triomphe sur les Champs-Elysées le 26 juillet éclipse même la nomination de Zizou à la tête des Bleus du foot. Mais au fait, comment on prononce le nom de la nouvelle idole du peuple ? « Sexasse » ? « Sechasse » ? « Séïcha » ? L’intéressé confie que lui-même n’en sait rien. De toute façon pour nous ce sera Paulo le Grand.
Août : Léon Marchand au pays des dauphins
Coup de tonnerre à la fin des championnats d’Europe de natation, à Paris. Quintuple médaillé d’or, Léon Marchand révèle qu’il n’est en réalité pas humain, et qu’il va réaliser une dauphinoplastie. Il part finalement vivre avec ses congénères au large des côtes de l’île Molène – accompagné de Bob Bowman, qui compte monter un nouveau groupe d’entraînement.
Octobre : les Lebrun lâchent la raquette pendant trois jours d’affilée
Pendant dix mois, Félix et Alexis Lebrun ont été de toutes les batailles. De Mascate à Lagos, de Las Vegas à Malmö, de Pékin à Istanbul, de Macao à Tunis, ils ont joué tous les WTT Star Contender, les WTT Contender, les WTT Smash, les WTT Champions, les championnats du monde par équipes, les championnats d’Europe, et même les matchs de championnat de France et Coupe d’Europe avec Montpellier.
Après avoir disputé un tournoi d’exhibition sur la Lune sponsorisé par Elon Musk, et avant la dernière ligne droite de la saison marquée par la Coupe du monde par équipe mixte et les WTT Finals, les deux frangins s’accordent finalement 72 heures sans voir une table de ping. Sans doute la promesse la plus improbable de ce papier.