Des milliers de places de parking vont disparaître aux abords des passages piétons
De nombreuses places de stationnement ont été supprimées depuis une loi de 2019. Désormais, il n'est plus possible d'aménager des emplacements pour voitures cinq mètres en amont des passages piétons. Des milliers de places de parking vont disparaître d'ici fin 2026.
De nombreuses places de stationnement ont été supprimées depuis une loi de 2019. Désormais, il n'est plus possible d'aménager des emplacements pour voitures cinq mètres en amont des passages piétons. Des milliers de places de parking vont disparaître d'ici fin 2026.
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C'est un coup dur pour les automobilistes. Dans cette rue de Fontainebleau, des places de stationnement ont été supprimées pour être remplacées par des espaces végétalisés et des arceaux à vélo.
"Ça permet d'avoir quand même une meilleure visibilité par rapport au conducteur. En tant que piéton, ça dégage aussi la visibilité", explique une passante.
Objectif : sécuriser les piétons en améliorant la visibilité au moment de traverser mais une nouvelle, pas forcément bien accueillie de tous.
"Quand on a une voiture et qu'on n'a pas de garage pour la stationner, ça devient compliqué de la garer, de trouver une place. Elles deviennent très chères et on peut tourner beaucoup", regrette une riveraine.
Votée en 2019, cette mesure vise à supprimer des milliers de places de stationnement situées à moins de 5 mètres des passages piétons.
L'enjeu, éviter que le piéton ne s'avance sur la chaussée pour vérifier si une voiture arrive.
À Paris, pas moins de 20 000 places de stationnement seront concernées et devront être remplacées par des espaces verts ou pour les vélos.
"Ça va coûter un petit peu cher aux communes pour mettre des arceaux vélos ou des espaces verts, mais c'est une bonne chose. Mais c'est dommage qu'il n'y ait pas d'obligation de recréer autant de places de parking. Si elles n'en recréent pas, ce sera peut-être encore une fois une chasse à la voiture déguisée, ce qui serait dommage pour la vie de la ville et des centres-villes", pense Yves Carra, porte-parole de Mobilité club France.
Ces milliers de places de stationnement devront être supprimées d'ici fin 2026.
Un reportage de J. Messa, A. Nys et G. Bucur.