Des ultras du PSG tirent des fumigènes et des feux d'artifice au Trocadéro, à Paris, 40 interpellations
Les policiers se sont rendus sur place après avoir constaté l'utilisation des fumigènes et des feux d'artifice grâce aux "images de vidéoprotection".
Les policiers se sont rendus sur place après avoir constaté l'utilisation des fumigènes et des feux d'artifice grâce aux "images de vidéoprotection".
Radio France
Publié le 27/12/2025 22:51 Mis à jour le 28/12/2025 13:53
Temps de lecture : 2min
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Devant un commissariat de police. Image d'illustration. (LOU BENOIST / AFP)
Quarante supporters du Paris Saint-Germain ont été interpellés samedi soir au niveau du pont d'Iéna, de la place de Varsovie et sur l'esplanade du Trocadéro à Paris, a appris l'Agence Radio France auprès d'une source policière et de la préfecture de police de Paris, confirmant une information de BFMTV.
Les 40 personnes interpellées se sont présentées comme des supporters du PSG fêtant les titres du club en 2025, a appris franceinfo auprès d'une source policière. Le parquet de Paris confirme à l'Agence Radio France que "d'après les premiers éléments, il semblerait que lesdits individus faisaient usage de mortiers et feux d’artifice afin de célébrer les victoires de l’équipe du PSG cette année".
Sur le réseau social X, le compte Virage Auteuil 1991, nom de la partie du Parc des princes où chante le Collectif Ultras Paris (CUP), a revendiqué cette action en publiant une vidéo dans la nuit de samedi à dimanche. "LE MONDE EST ROUGE ET BLEU", écrit Virage Auteuil 1991. Le compte a aussi retweeté une publication d'un compte dédié aux ultras, qui explique que le CUP fêtait de cette manière les six titres remportés par le PSG cette année.
Vers 20h50, les policiers se sont rendus sur place après avoir constaté l'utilisation de fumigènes et de feux d'artifice grâce à la vidéosurveillance. Vers 22h30, "plusieurs individus" ont été interpellés, ajoute le parquet de Paris, sollicité par l'Agence Radio France. Ils sont suspectés de "participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations" et de "détention sans motif légitime et interdit par arrêté d’engin incendiaire, notamment au niveau du pont d'Iéna".