Donald Trump doit recevoir un prix de la paix de la part d'Israël
Les Israéliens "apprécient ce que vous avez fait pour aider Israël" contre le Hamas dans la bande de Gaza, a déclaré Benyamin Nétanyahou.
Les Israéliens "apprécient ce que vous avez fait pour aider Israël" contre le Hamas dans la bande de Gaza, a déclaré Benyamin Nétanyahou.
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France Télévisions
Publié le 30/12/2025 12:39 Mis à jour le 30/12/2025 13:20
Temps de lecture : 2min
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Donald Trump serre la main de Benyamin Nétanyahou, le 29 décembre 2025, à Palm Beach en Floride. (JOE RAEDLE / AFP)
Un nouveau lot de consolation pour celui qui a rêvé du prix Nobel de la paix. Donald Trump recevra un prix de la paix de la part d'Israël en 2026, a annoncé le Premier ministre Benyamin Nétanyahou, lundi 29 décembre, lors d'une conférence de presse en Floride aux côtés du président américain. Les Israéliens "apprécient ce que vous avez fait pour aider Israël et pour soutenir notre combat" contre le Hamas dans la bande de Gaza, a déclaré le chef du gouvernement israélien.
En annonçant remettre au président des Etats-Unis ce prix de la paix, la plus haute distinction civile israélienne, Benjamin Nétanyahou rompt avec une tradition vieille de plusieurs décennies consistant à le décerner à un citoyen israélien. Donald Trump, visiblement ravi, s'est déclaré "très surpris" et "touché" de recevoir ce prix, laissant entendre qu'il pourrait se rendre en Israël pour la cérémonie, qui se tient traditionnellement la veille de la fête nationale.
Donald Trump se présente comme le grand artisan d'un plan de paix pour Gaza, ravagée depuis plus de deux ans par une guerre menée par Israël et déclenchée par l'attaque du 7-Octobre du Hamas. L'élu républicain se targue d'avoir mis fin à huit guerres (Gaza, Inde-Pakistan, Cambodge-Thaïlande, etc.) et estime que ses efforts devraient lui valoir le prix Nobel de la paix.
La Fifa, puissante organisation internationale de football, lui avait remis un prix de la paix début décembre, lors du tirage au sort de la Coupe du monde 2026, à Washington. Mais des experts soulignent que l'intervention de Donald Trump dans certains de ces conflits a été très minime ou alors inexistante.