EN DIRECT, Brigitte Bardot est morte : les hommages saluent une femme qui était « plus qu’une actrice, c’était la France »
SOURCE:Le Monde
L’actrice, qui était devenue une icône mondiale après la sortie de « Et Dieu… créa la femme » en 1956, est morte, à l’âge de 91 ans. De nombreux responsables politiques et associatifs ainsi que des figures du monde de la culture lui ont rendu hommage.
L’actrice, qui était devenue une icône mondiale après la sortie de « Et Dieu… créa la femme » en 1956, est morte, à l’âge de 91 ans. De nombreux responsables politiques et associatifs ainsi que des figures du monde de la culture lui ont rendu hommage.
Brigitte Bardot sur le tournage de « La Vérité », réalisé par Henri-Georges Clouzot, le 23 août 1960, à Paris. AFP
Le 28/12 à 21:25
Ce live est désormais terminé
Merci beaucoup de l’avoir suivi ! Vous pouvez retrouver l’ensemble de nos articles à propos de la mort de Brigitte Bardot ici.
Le 28/12 à 21:00 Pour approfondir
Le 28/12 à 20:12 Pour approfondir
L’actrice, dont on a appris la mort dimanche 28 décembre, à l’âge de 91 ans, fut l’interprète à succès de nombreux titres, dont ceux écrits pour elle par Serge Gainsbourg.
[
Brigitte Bardot et la chanson, libérée des carcans du cinéma
Par Véronique Mortaigne
](https://www.lemonde.fr/cinema/article/2025/12/28/brigitte-bardot-et-la-chanson-liberee-des-carcans-du-cinema_6659663_3476.html "Brigitte Bardot et la chanson, libérée des carcans du cinéma")
Brigitte Bardot fut actrice, mais aussi chanteuse. Elle interpréta environ quatre-vingts chansons, publiées dans cinq 33-tours et soixante-neuf 45-tours, chantées dans les shows télévisés, ou dans des films. La comédienne aimait la musique qu’elle avait apprise dans sa version classique. Elle aimait danser. Chanter la libérait des carcans du cinéma. « Là, je n’interprétais pas de personnage, j’étais moi, pour de vrai. On ne me disait pas qu’il fallait que je dise un texte comme ci ou comme ça. Je chantais comme ça me venait », confiait-elle dans son autobiographie, Initiales BB, parue en 1996 (Grasset).
Le 28/12 à 19:30
Brigitte Bardot est morte à l’aube, son mari « à ses côtés », selon sa fondation
Brigitte Bardot, morte dimanche à l’âge de 91 ans, s’est éteinte à l’aube, aux côtés de son époux, Bernard d’Ormale, a précisé sur BFM-TV le directeur de la presse et des relations publiques de la fondation qu’elle avait créée.
« Bernard d’Ormale, son mari, qui l’a accompagnée jusqu’au bout, était à ses côtés lorsqu’elle s’est éteinte », dans sa célèbre résidence de La Madrague, à Saint-Tropez, a dit Bruno Jacquelin. « Il l’entendait respirer normalement. Et puis, à 5 h 55, elle lui a dit tout doucement son petit mot d’amour, qui est “piou piou”. Et c’était fini », a-t-il poursuivi.
La Fondation Brigitte Bardot, qu’elle avait créée en 1986, avait annoncé dans la matinée sa mort dans un communiqué, faisant part de son « immense tristesse » face à la disparition de celle « qui a choisi d’abandonner sa carrière prestigieuse pour dédier sa vie et son énergie à la défense des animaux ».
La star de Et Dieu… créa la femme et du Mépris« était affaiblie depuis plusieurs semaines, depuis plusieurs mois », a rappelé M. Jacquelin. Cet automne, elle avait été hospitalisée pour une intervention chirurgicale dont la nature n’avait pas été révélée.
Le 28/12 à 18:45
« De sex-symbol à figure de l’extrême droite » : comment la presse étrangère rend hommage à Brigitte Bardot
Brigitte Bardot, actrice mythique et militante acharnée du droit des animaux, est morte à 91 ans, dimanche 28 décembre. Un petit tremblement de terre en France mais aussi à l’étranger. Muse du cinéma français, mais aussi et surtout « celle de l’extrême droite », comme le souligne le journal espagnol El Pais.
Comme le rappelle le quotidien espagnol, celle qui fut surnommée « BB » était une militante et une actrice « controversée ». « La figure de Bardot a largement dépassé le cadre du cinéma et a anticipé certaines des grandes révolutions qui allaient marquer la seconde moitié du XXᵉ siècle », poursuit le titre espagnol. « Dans les années 1950, avant la révolution sexuelle, avant la Nouvelle Vague, avant le féminisme, il y avait Bardot : elle était le sexe, elle était la jeunesse, et surtout Bardot incarnait la modernité », résume de son côté le journal anglais The Guardian dans un éditorial. « Adieu la diva rebelle qui a fait rêver le monde », écrit le journal italien La Repubblica.
Pour la BBC, elle fut la « bombe blonde qui révolutionna le cinéma dans les années 1950 », « un cocktail français de charme félin et de sensualité continentale ». La BBC rappelle néanmoins que « sa réputation a été ternie lorsqu’elle a proféré des insultes homophobes et a été condamnée à plusieurs reprises pour incitation à la haine raciale ».
Le quotidien américain The New York Times ne mâche pas ses mots en titrant : « De sex-symbol à figure de l’extrême droite, Brigitte Bardot a incarné une France en mutation ». « Bardot n’était pas une figure consensuelle. On pourrait même dire que c’était l’une des premières stars problématiques de l’ère moderne », estime le journal. Le titre allemand Der Spiegel estime quant à lui qu’elle était une « figure emblématique de l’extrême droite ».
« Il existe d’innombrables manières de se souvenir de Brigitte Bardot,retrace le journal espagnol El Mundo. Elle fut l’image la plus exportable de la France, et ce, pendant près de cinq décennies. Ses initiales – BB – sont devenues une marque pour tout un pays et, à la fois, un prétexte pathétique aux plaisanteries les plus grotesques – comme lorsqu’on l’a appelée BB-phoque pour se moquer de son engagement en faveur de la cause animale », développe le journal espagnol.
En 1969, elle devint la première célébrité à servir de modèle à Marianne, symbole de la République ; mais bien avant de devenir Marianne, « Bardot portait déjà un fardeau encore plus lourd : elle était synonyme de la femme elle-même », écrit The New York Times. Après tout, le film qui fit d’elle une star au début de la vingtaine était_… Et Dieu créa la femme_, sorti en 1956.
Sur Le Monde aujourd’hui
Découvrez les articles les plus lus par nos abonnés
Le 28/12 à 18:30 Sur le terrain
Dans la torpeur hivernale de Saint-Tropez, les hommages à « BB » se poursuivent
Dans la torpeur de l’hiver, Saint-Tropez retrouve son calme et son authenticité, à l’image des hommages peu nombreux mais simples des habitants qui pleurent Brigitte Bardot, dimanche, comme l’a constaté l’Agence France-Presse (AFP).
Quand Julia Gangotena a su, elle a « couru » à La Madrague pour déposer quelques roses blanches au pied du portail bleu. Juste avant que les gendarmes ne barrent le chemin de terre bordé de roseaux.
« Son âme restera tropézienne, pour l’éternité », confie cette habitante de 36 ans. Elle croisait régulièrement l’icône en fin de journée qui baladait ses chiens sur la plage. « C’est une femme qui a vécu autant avec une foule indénombrable que seule, extrêmement seule. Et elle est morte chez elle, et c’est la plus belle mort qu’on pouvait lui souhaiter. Oui, avec ses animaux autour », ajoute-t-elle.
Sur une barrière, quelques bouquets ont été accrochés avec des portraits en noir et blanc de « BB ». Ils sont peu nombreux tant ce petit port méditerranéen, qui est un haut-lieu de la jet-set internationale l’été, s’assoupit le reste de l’année.
Et ceux qui viennent ont tous une anecdote à partager sur la star planétaire, icône du 7e art, qui menait ici une vie discrète, loin aussi des sorties polémiques et politiques qui pouvaient la caractériser.
Nathalie Dorobisze est « dévastée ». « Le monde de demain sans elle, c’est une page qui va se refermer et ça va être très difficile », car « elle a tout le temps été là. Tout le temps », confie la quinquagénaire, tout de noir vêtue. « On la voyait souvent, je ne l’embêtais pas. J’étais un peu plus loin et en retrait, puis je la regardais passer et quand elle était de bonne humeur, elle nous envoyait des bisous », ajoute-t-elle.
Simonetta Greggio, elle, a dû lui écrire une centaine de lettres sans jamais recevoir de réponse. Elle en a fait un livre : Mes nuits sans Bardot, publié en 2024 chez Albin Michel et qui a remporté le prix du livre de plage.
Puis un jour, pour ses 90 ans, « je suis venue porter des fleurs avec les chiennes et on avait un grand bouquet de tournesol. Elle s’est arrêtée, et on le lui a donné. On lui a dit qu’on l’aimait, elle nous a dit qu’elle nous aimait aussi, elle nous a pris dans ses bras », raconte-t-elle à l’AFP. Pour elle, « c’était une femme qui était née très bourge et qui avait passé son temps à avoir une vie extrêmement simple par rapport à l’argent qu’elle a gagné, à la médiatisation qu’elle a eue, la célébrité ».
Pour Sabrina Sabatini, c’était une évidence de lui rendre hommage car « elle a été toujours en avance, surtout sur la protection animale. A l’époque, tout le monde se moquait d’elle. Alors que maintenant, c’est vraiment un sujet ».
Le 28/12 à 18:15
Cannes, Huster, Lelouch… Le monde du cinéma rend hommage à Bardot
Un « mythe », véritable incarnation de la France : les hommages à Brigitte Bardot, morte dimanche à l’âge de 91 ans, se multiplient dans le monde du cinéma, de Francis Huster à Thierry Frémaux, en passant par Claude Lelouch.
Souvent comparée à Marilyn Monroe, comme elle blonde, à la beauté explosive et à la vie privée tumultueuse, « BB » était, comme l’actrice américaine, « le plus beau des diamants du monde », a estimé auprès de l’Agence France-Presse (AFP) Francis Huster.
« Je suis sûr que leurs deux étoiles forment le plus beau duo du ciel », a assuré l’acteur, qui avait tourné avec Bardot en 1973. « C’était plus qu’une actrice, c’était la France », a salué Claude Lelouch, réalisateur d’Un homme et une femme, sur BFM-TV : « Je me rappelle très bien le général de Gaulle, que j’avais rencontré un jour, il m’avait dit : “La France, c’est moi et Brigitte Bardot.” »
« Cette femme a été une véritable révolution, tout simplement parce que dans un monde de tricheurs elle ne trichait pas. Elle a toujours dit ce qu’elle pensait. Et cette spontanéité a touché la terre entière », a-t-il poursuivi.
Elle était « la plus belle du monde », mais surtout « une actrice absolument formidable », a souligné sur la même chaîne le comédien Pierre Arditi, refusant de la réduire à une « icône physique ». « Elle a marqué notre temps parce qu’elle était aussi capable d’incarner et de jouer », a insisté l’acteur de 81 ans.
Gaëtan Bruel, président du Centre national du cinéma (CNC), a estimé sur le réseau social X que « BB » était devenue dès Et Dieu… créa la femme, de Roger Vadim (1956), « un mythe à l’écran (…) mais aussi l’incarnation de la femme française pour le monde entier ».
Brigitte Bardot est « un mythe total », a également assuré Thierry Frémaux, directeur de l’Institut Lumière, à Lyon, et délégué général du Festival de Cannes, sur Franceinfo. Elle « a donné les codes de ce que c’était qu’être une star », a-t-il ajouté, rappelant l’émeute qu’avait provoquée sa venue au Festival de Cannes en 1967.
« Personne n’a mieux décrit Bardot que l’écrivain François Nourissier », a réagi l’ancien président du Festival de Cannes Gilles Jacob auprès de l’AFP : « Un équilibre instable entre le caprice et la damnation. »
Autre ancien président du festival, Pierre Lescure a, lui, salué un « destin unique », « sa beauté dingue et comme nouvelle, absolue et effrontée », « sa fantaisie, ses rôles multiples ».
Le 28/12 à 18:00 Vos questions
De Et Dieu… créa la femme, le film par lequel elle éclata au cinéma, en 1956, à L’Ours et la Poupée, Brigitte Bardot a eu des rôles plus marquants que d’autres. Elle a joué dans 56 films et mis un terme à sa carrière en 1973, avec L’Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot Trousse Chemise, de Nina Companeez.
« BB » a tourné dans un peu moins de 50 films avant ses 40 ans, voici les principaux :
Le Trou normand, de Jean Boyer (1952)
Les Grandes Manœuvres, de René Clair (1955)
Et Dieu… créa la femme, de Roger Vadim (1956)
En cas de malheur, de Claude Autant-Lara (1958)
La Femme et le Pantin, de Julien Duvivier (1959)
La Vérité, d’Henri-Georges Clouzot (1960)
Vie privée, de Louis Malle (1962)
Le Mépris, de Jean-Luc Godard (1963)
Une ravissante idiote, d’Edouard Molinaro (1964)
Viva Maria !, de Louis Malle (1965)
L’Ours et la Poupée, de Michel Deville (1970)
Les Pétroleuses, de Christian-Jaque (1971)
Don Juan 73, de Roger Vadim (1973)
L’Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot Trousse Chemise, de Nina Companeez (1973)
Le 28/12 à 17:42
Le préfet du Var salue la mémoire d’une « figure mythique du patrimoine culturel français et varois »
« A l’aube de ce dimanche 28 décembre 2025, Brigitte Bardot s’est éteinte à Saint-Tropez, dans le Var, où elle vivait depuis 1958 », débute le communiqué de presse de la préfecture. « Symbole de liberté et d’insouciance, son image reste indissociable de l’esprit bohème de la Côte d’Azur des années 1960 », poursuit le texte.
Le préfet du Var salue la mémoire de cette figure mythique du patrimoine culturel français et varois et adresse ses sincères condoléances à sa famille, à l’ensemble de ses proches et amis ainsi qu’aux Tropéziennes et Tropéziens qui pleurent sa disparition. « Il appelle chacun au respect de l’intimité de sa famille et de la sérénité des lieux où Brigitte Bardot a vécu et qu’elle a tant aimés », conclut le communiqué.
1 compte dès 7,99 €/mois
Sans engagement
Tous nos articles, vidéos, podcasts et newsletters
L’application La Matinale du Monde, dès 7 heures, la sélection d’articles par la rédaction
Brigitte Bardot, actrice iconique du cinéma français, est morte dimanche 28 décembre, à l’âge de 91 ans. Le Monde vous propose une sélection d’articles consacrés à sa vie et à sa carrière.
Le 28/12 à 16:32
Des hommages à « BB » sur le chemin de La Madrague
Sur le portail de La Madrague, belle villa bordée par la plage à Saint-Tropez vite devenue aussi mythique que sa propriétaire, une couronne de Noël, le Toutou’s Bar rempli d’eau, et une poignée de roses blanches. Une admiratrice a confié à l’Agence France-Presse avoir couru les déposer au pied du portail bleu quand elle a appris la mort de l’actrice, juste avant que les gendarmes ne barrent le chemin de terre bordé de roseaux qui mène à la demeure.
Des fleurs déposées devant la maison de Brigitte Bardot, à Saint-Tropez, le 28 décembre 2025.
Ils étaient peu nombreux à lui rendre hommage, dimanche, tant Saint-Tropez, petit port méditerranéen, s’assoupit l’hiver – tandis qu’il est un haut lieu de la jet-set internationale l’été. Mais ceux qui viennent ont tous une anédocte à partager sur la star planétaire, qui y menait une vie simple, loin des sorties polémiques et politiques qui pouvaient la caractériser.
En septembre 2024, l’actrice se confiait au Monde sur l’équilibre qu’elle avait trouvé dans cette maison isolée, entre solitude et silence.
La villa La Madrague, de Brigitte Bardot, à Saint-Tropez, le 28 décembre 2025.
« Mon isolement, c’est un choix. C’est un luxe. Le silence. Etre tranquille, avec seulement très peu de gens. Avoir la paix. Sans une foule déchaînée autour de soi. Sans être mise en vitrine. La solitude, telle que je l’assume, ça a toujours été mon rêve, et maintenant, je l’assume, mon rêve. Je suis ravie de ma condition actuelle. »
Lire aussi :
Le 28/12 à 15:56
France Télévisions rend hommage à Brigitte Bardot
« Il prouve en 149 plans que, dans le cinéma comme dans la vie, il n’y a rien de secret, rien à élucider, il n’y a qu’à vivre et à filmer », disait, lors de sa sortie, Jean-Luc Godard aux Cahiers du cinéma. Si vous voulez revoir Brigitte Bardot, Michel Piccoli, Jack Palance et Fritz Lang dans cette sorte de tragédie classique autour de la mort des mythes et de la dissolution d’un couple, France 2 a bousculé son programme pour diffuser Le Mépris à 21 heures, après une édition spéciale de « 20 h 30 le dimanche » consacrée à l’actrice.
Demain soir, France 3 repassera Viva Maria !, un film de 1965 réalisé par Louis Malle, dans lequel Brigitte Bardot et Jeanne Moreau incarnent deux jeunes femmes d’une troupe de music-hall ambulante, qui tirent parti d’un accident vestimentaire pour inventer le strip-tease, avant de rejoindre une révolution socialiste.
Le 28/12 à 15:37 Vos questions
Bonjour,
Comme vous êtes nombreux à le rappeler en commentaires, Brigitte Bardot fut durant trente ans une défenseuse assumée de l’extrême droite. Dans les années 1990, après son retrait des plateaux de cinéma, la star en a épousé les thèses et un homme, Bernard d’Ormale, conseiller de Jean-Marie Le Pen, resté son mari jusqu’à la fin de sa vie, auprès duquel elle a affirmé ses convictions politiques et accompagné la montée de l’extrême droite.
Vous pourrez retrouver plus d’informations sur la longue proximité avec l’extrême droite de l’actrice dans ce post de live de ce matin, ainsi que dans l’article ci-dessous.
Lire aussi :
Le 28/12 à 15:37
« Pff oui, ça va… ce qu’elle peut être bête cette chanson »
Viva Maria (1965), c’est l’histoire de deux chanteuses de music-hall qui s’éprennent du même homme, un révolutionnaire. Dans cette parodie de western à grand spectacle en Amérique centrale, Louis Malle dirige « BB » et Jeanne Moreau, qui se respectent mais restent néanmoins professionnellement concurrentes.
Si, au début du tournage, au Mexique, Jeanne Moreau tire la couverture à elle, en acceptant de poser pour les nombreux photographes présents et de parler aux journalistes, Brigitte Bardot, sous la pression de son agent, se rattrape ensuite en étant plus disponible envers la presse, jusqu’à remporter la bataille médiatique.
L’accueil critique a été mitigé, mais le film a attiré en France près de 3,5 millions de spectateurs.
Le 28/12 à 14:58
A Nice, « le nom de Brigitte Bardot sera donné à un lieu emblématique », promet le maire, Christian Estrosi
« Avec la disparition de Brigitte Bardot, la France perd aujourd’hui une personnalité hors norme, une icône, dont l’image, la voix et l’allure ont marqué durablement le cinéma et toute une époque », a réagi le maire de Nice, Christian Estrosi (Horizons), sur X, soulignant une disparition qui « résonne tout particulièrement » pour Nice et la Côte d’Azur.
« Ici, sur cette terre de création et de lumière qui a tant inspiré le 7ᵉ art, Brigitte Bardot était bien plus qu’une star : elle incarnait un esprit, une énergie, une part de l’âme azuréenne. Son passage aux studios de la Victorine, lieu emblématique de notre histoire cinématographique, l’inscrit durablement dans la grande mémoire du cinéma niçois, dont nous sommes profondément attachés et fiers », poursuit le maire.
« Parce que Nice sait honorer celles et ceux qui ont marqué la culture, le cinéma et notre ville : le nom de Brigitte Bardot sera donné à un lieu emblématique de notre ville », annonce-t-il encore, sans préciser de quel lieu il s’agira.
Le 28/12 à 14:31
Brigitte Bardot « a marqué de son empreinte l’histoire de France », salue Mireille Mathieu
Brigitte Bardot était une « grande actrice » et « une femme libre qui a marqué de son empreinte l’histoire de France », a salué dimanche Mireille Mathieu auprès de l’Agence France-Presse. « Brigitte Bardot est et restera la femme la plus belle du monde, dotée aussi de la beauté du cœur qui a courageusement voué sa vie aux animaux », a estimé la figure de la chanson française, 79 ans.
« B.B., deux initiales qui ont fait le tour du monde et qui ont fait de Brigitte l’icône et la légende du cinéma français, la grande actrice et la femme libre qui a marqué de son empreinte l’histoire de France », a poursuivi l’interprète d’_Une femme amoureus_e. « Et si Dieu a créé la Femme, il a aussi créé Brigitte Bardot », a-t-elle conclu, en référence au film de Roger Vadim qui avait révélé l’actrice en 1956.
Si Mireille Mathieu et Bardot – toutes deux incarnations de la Marianne républicaine – ne se sont jamais rencontrées, la chanteuse avait pu échanger avec elle au téléphone pour la première fois cet été. « J’ai enfin pu lui témoigner toute mon admiration et mon soutien », confiait-elle alors à Nice matin.
Le 28/12 à 14:25
Le monde politique continue de rendre hommage à Brigitte Bardot
Pour Gabriel Attal, Brigitte Bardot était « cette icône, cette égérie, ce visage de la France qui a fait rêver le monde entier ». « Grande actrice, première personnalité à donner ses traits au buste de Marianne, défenseuse acharnée de la cause animale, elle a vécu mille vies – toujours avec la même passion et le même talent », a réagi l’ancien premier ministre sur le réseau social X.
Brigitte Bardot fut « une icône, une Marianne, 2 initiales qui firent le tour du monde B.B, une beauté insolente, une liberté totale », a écrit Aurore Bergé. « A Bazoches dans les Yvelines, elle restera celle qui dédia sa fortune, sa maison, ses souvenirs et le reste de sa vie à la défense des animaux. Elle en changea notre perception et nos lois », a ajouté la ministre déléguée chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes.
« Brigitte Bardot nous a profondément marqué par son talent, sa liberté et son engagement pour la cause animale », a déclaré l’ancienne première ministre, Elisabeth Borne.
Le 28/12 à 14:17 Pour approfondir
Le 28/12 à 14:06 En photos 📷
La grève des paparazzi en 1965 devant l’immeuble de Brigitte Bardot
Rassemblement de photographes devant l’immeuble où vit Brigitte Bardot à Paris, le 13 novembre 1965. Ces derniers estimaient que l’actrice, l’une des célébrités les plus en vogue dans la presse de l’époque, ne leur accordait pas assez d’opportunités photographiques et se sont mis symboliquement en grève.
Le 28/12 à 13:55
Rachida Dati salue une « icône parmi les icônes », « follement libre et tellement française finalement »
Brigitte Bardot était une « icône parmi les icônes », a salué dimanche la ministre de la culture, Rachida Dati, auprès de l’Agence France-Presse. « Inlassable défenseuse de la cause animale, elle est une légende qui aura contribué à façonner nos imaginaires, sans jamais s’y laisser enfermer cependant. Follement libre et tellement française finalement », a-t-elle ajouté.
Le contexte
Ce live a aussi été animé par Charlotte Herzog et Solène L’Hénoret.
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
Comment ne plus voir ce message ?
Si vous utilisez ce compte à plusieurs, créez un compte pour votre proche (inclus dans votre abonnement). Puis connectez-vous chacun avec vos identifiants. Sinon, cliquez sur « » et assurez-vous que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
Vous ignorez qui d’autre utilise ces identifiants ?
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
Comment ne plus voir ce message ?
Si vous êtes bénéficiaire de l’abonnement, connectez-vous avec vos identifiants. Si vous êtes 3 ou plus à utiliser l’abonnement, passez à l’offre Famille. Sinon, cliquez sur « » et assurez-vous que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
Vous ignorez qui d’autre utilise ces identifiants ?
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
Comment ne plus voir ce message ?
Si vous êtes bénéficiaire de l’abonnement, connectez-vous avec vos identifiants. Sinon, cliquez sur « » et assurez-vous que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
Comment ne plus voir ce message ?
Si vous utilisez ce compte à plusieurs, passez à une offre multicomptes pour faire profiter vos proches de votre abonnement avec leur propre compte. Sinon, cliquez sur « » et assurez-vous que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.