Alors que l'acteur américain, son épouse Amal Alamuddin Clooney et leurs deux enfants ont obtenu la nationalité française, Marie-Pierre Vedrenne souhaite comprendre les raisons de cette naturalisation.

Radio France

Publié le 31/12/2025 10:44 Mis à jour le 31/12/2025 16:16

Temps de lecture : 3min

L'acteur, réalisateur et producteur George Clooney le 3 octobre 2021 à Los Angeles (MATT BARON / SHUTTERSTOCK / SIPA)

"Ce n'est pas le bon message qui est envoyé", a estimé Marie-Pierre Vedrenne, ministre déléguée auprès du ministère de l'Intérieur, mercredi 31 décembre sur franceinfo, à propos de la naturalisation de l'acteur américain George Clooney. Selon un décret publié samedi au Journal officiel, George Clooney, son épouse Amal Clooney et leurs jumeaux de huit ans, qui vivent en partie dans le sud de la France, ont été naturalisés français.

Cette procédure a été faite sur proposition du ministre des Affaires étrangères au nom de son "action émérite au rayonnement de la France", a indiqué mercredi le Quai d'Orsay, confirmant une information de Politico.  

"L'article 21-21 du Code civil prévoit que la nationalité française peut être conférée par naturalisation, sur proposition du ministre des Affaires étrangères, à tout étranger qui en fait la demande et qui contribue par son action émérite au rayonnement de la France et à la prospérité de ses relations économiques internationales", peut-on lire dans un communiqué.

"Ils ont suivi une procédure rigoureuse allant entre autres des enquêtes sécuritaires, aux entretiens réglementaires de naturalisation en préfecture en passant par l'acquittement des timbres fiscaux. Nous nous réjouissons, comme de nombreux Français, d'accueillir Georges et Amal Clooney dans la communauté nationale", conclut le Quai d'Orsay.

La ministre déléguée indiquait qu'elle "ne mesure pas" si la star hollywoodienne a bénéficié d'un passe-droit. "À titre personnel, je peux comprendre l'appréciation de certains Français sur ce sujet du deux poids deux mesures", a-t-elle également admis. L'acteur a reconnu lui-même qu'il ne maîtrisait pas très bien la langue de Molière, alors que la connaissance du français fait partie des critères indispensables pour obtenir la nationalité.