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Mercredi matin, Marie-Pierre Vedrenne avait considéré que la naturalisation de l’acteur américain n’envoyait pas « le bon message » et qu’il y avait « un sujet d’équité ». Le Quai d’Orsay a, de son côté, défendu une « procédure rigoureuse ».

Un petit couac gouvernemental au dernier jour de l’année. Mercredi 31 décembre, la ministre déléguée auprès du ministre de l’intérieur, Marie-Pierre Vedrenne, a émis des réserves à propos de la naturalisation de George Clooney et de sa famille, officialisée il y a quelques jours, y voyant un « deux poids deux mesures ». Mais Mme Vedrenne a été contredite dans les heures qui ont suivi par le Quai d’Orsay puis par son ministre de tutelle, Laurent Nuñez.

« Moi, que George Clooney demande la naturalisation, je peux en être très fière », avait déclaré la ministre déléguée sur Franceinfo, tout en soulignant qu’il fallait_« faire attention au message qu’on peut envoyer »_. « Ce n’est pas le bon message qui est envoyé », avait-elle insisté, mettant en avant un « sujet d’équité à [ses] yeux absolument essentiel ».

Mme Vedrenne avait dit comprendre « à titre personnel » l’impression de « deux poids, deux mesures » de certains Français, alors que l’acteur de 64 ans admettait au début de décembre sur RTL être en français malgré . Interrogée sur un possible passe-droit qu’aurait obtenu l’acteur, Mme Vedrenne, visiblement embarrassée, avait également dit qu’elle  [irait] .