"Il y a une pression à New York sans commune mesure" : en NBA, Guerschon Yabusele face à la "malédiction" des Français chez les Knicks
Malgré son entrée chez les Knicks, le basketteur français Guerschon Yabusele, comme beaucoup avant lui, peine à se faire une place au sein de l'équipe new-yorkaise.
Malgré son entrée chez les Knicks, le basketteur français Guerschon Yabusele, comme beaucoup avant lui, peine à se faire une place au sein de l'équipe new-yorkaise.
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Radio France
Publié le 31/12/2025 14:18 Mis à jour le 31/12/2025 14:29
Temps de lecture : 3min
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Le joueur français des New York Knicks Guerschon Yabusele, en décembre 2025. (DAVID L. NEMEC / NBAE / GETTY IMAGES)
C'est l'une des images iconiques des Jeux Olympiques de Paris 2024 : le "dunk" de Guerschon Yabusele, en finale du basket face aux Américains. Depuis, Guerschon Yabusele a fait son retour en NBA et a rejoint cet été la franchise mythique des Knicks de New York, avec qui affronteront les San Antonio Spurs de Victor Wembanyama dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2026.
Mais la belle histoire du capitaine des Bleus semble virer au fiasco. Après des Jeux olympiques brillants en 2024 (médaille d'argent) et un retour probant en NBA la saison passée à Philadelphie, Guerschon Yabusele (29 ans), capitaine de l'équipe de France lors de l'Euro cet été, peine à s'imposer dans le riche effectif des Knicks, avec lesquels il ne joue que dix minutes par match en moyenne.
C'était pourtant le choix du cœur pour le natif de Dreux : fouler le parquet mythique du Madison Square Garden, avec le maillot des Knicks. Guerschon Yabusele était plein d'espoir avant le début de la saison. "On dit toujours que si tu réussis là-bas, tu peux réussir partout", assurait-il au micro de la chaîne L'Equipe.
Mais depuis le début de la saison, le "Frenchy" n'est pas dans l'équation. Il joue très peu et les Knicks gagnent sans lui. "Je ne veux pas vous mentir, c'est très difficile, je suis un compétiteur avant tout, ce n'est pas une situation dans laquelle je pensais être en arrivant ici", a-t-il déploré lors d'un entretien à l'AFP, mi-décembre. "J'essaie d'être présent quand mon nom est appelé, j'essaie de me préparer chaque jour pour être le meilleur par rapport aux temps de jeu que j'ai et j'essaie de contrôler l'impact que j'ai sur le terrain surtout. (...) J'essaie de ne pas me prendre la tête avec ça et de rester positif chaque jour", précisait-il.
Il semble dans une impasse, pour Yann Casseville, le rédacteur en chef du magazine . explique-t-il.