Impliqué dans un accident de la route blessant une automobiliste à l'œil, le mari de Martine Aubry s'explique
En février 2024, Jean-Louis Brochen, époux de Martine Aubry alors maire de Lille, a eu un accident boulevard de la Liberté. Une victime s'est déclarée quelques heures plus tard. Une enquête de Mediapart met en cause l'ancien bâtonnier. Il nous raconte ce qu'il s'est passé ce jour-là.
En février 2024, Jean-Louis Brochen, époux de Martine Aubry alors maire de Lille, a eu un accident boulevard de la Liberté. Une victime s'est déclarée quelques heures plus tard. Une enquête de Mediapart met en cause l'ancien bâtonnier. Il nous raconte ce qu'il s'est passé ce jour-là.
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C'était il y a presque deux ans. Le 19 février 2024, Jean-Louis Brochen est au volant du SUV immatriculé au nom de son épouse, Martine Aubry. Il raconte : "je roulais à faible allure boulevard de la Liberté, entre 20 et 30 km/h." Il faisait jour, et "en jetant un coup d'œil au thermostat, et non pas à mon téléphone, j'ai dévié sur le terre-plein central au carrefour avant le Palais des Beaux-Arts".
L'ancien avocat, mari de Martine Aubry, se souvient : "être descendu de voiture, avoir ramassé le poteau, l'avoir déposé sur le terre-plein avant de ramasser un longeron de ma portière." Il précise : "je n'ai rien vu d'autre, j'ai fait le tour de la voiture, personne ne s'est adressé à moi."
Après cet accident, il assure s'être rendu chez le garagiste, puis au commissariat de la Halle aux Sucres en centre-ville de Lille. Il aurait alors déclaré avoir endommagé un poteau.
Rentré chez lui, ce n'est que quelques heures plus tard qu'il est rappelé par la Police nationale. De retour au commissariat, il découvre que l'accident qu'il a blessé une automobiliste qui venait dans l'autre sens. "Je tombais des nues", affirme-t-il. Un morceau du poteau aurait cassé la fenêtre de sa voiture. Un témoin a confirmé aux policiers que Jean-Louis Brochen s'était bien arrêté, mais n'avait pas vu l'autre voiture.
Si je l'avais vue, je me se serai porté à son secours.
Jean-Louis Brochen, époux de Martine Aubry, ancien Bâtonnier du barreau de Lille
Ce n'est que lorsqu'il aura une conversation au téléphone avec la victime qu'il comprendra qu'elle ne s'est pas arrêtée immédiatement, mais plus loin, après le carrefour. Lors de cet entretien, tous deux conviennent de ne pas dresser de constat à l'amiable puisqu'ils en ont déjà réalisé un individuel et qu'ils ont la même assurance. Lui certifie que : "si je l'avais vue, je me se serai porté à son secours."