Une énième règle pour voir plus de buts. Ce lundi, au cours du World Sports Summit de Dubaï, le président de la FIFA, Gianni Infantino, a confirmé qu'il envisageait une évolution de la règle du hors-jeu, prônée par le Français Arsène Wenger, en vue de rendre le jeu « plus attractif ».

« Nous continuons à regarder comment les règles peuvent évoluer pour rendre le jeu plus offensif, plus attractif », a expliqué le dirigeant de l’instance mondiale du football, soulignant que « les interruptions du jeu doivent être réduites au minimum ».

« Le joueur devra être « complètement devant pour être jugé hors-jeu »

« Nous regardons la règle du hors-jeu, qui a évolué au fil des ans, et qui requiert actuellement que l’attaquant soit derrière le (dernier) défenseur ou sur la même ligne », a déclaré Gianni Infantino.

« Peut-être dans l’avenir », le joueur devra être « complètement devant pour être jugé hors-jeu », a-t-il ajouté. Autrement dit, il n’y aurait plus de hors-jeu pour une jambe ou un bras devant le dernier défenseur.

Cette évolution, favorable aux attaquants, est défendue par Arsène Wenger, ancien manager d’Arsenal et actuel directeur du développement du football au sein de la FIFA.

Une évolution qui donne un avantage considérable aux attaquants

Ce projet, déjà expérimenté dans des tournois de jeunes, devra être approuvé par l’Ifab, l’instance gardienne des règles du jeu dont la réunion annuelle est prévue le 20 janvier à Londres, puis validé par la FIFA réunie en assemblée générale.

Les détracteurs de cette nouvelle norme s’insurgent contre le déséquilibre qu’elle pourrait apporter au jeu, donnant un avantage considérable aux attaquants.

Même s’il est hypothétique de voir la nouvelle règle appliquée dès l’été lors du Mondial aux Etats-Unis, Canada et Mexique, le quotidien sportif espagnol AS évoque ce mardi une entrée en vigueur la saison prochaine.