La France condamne des tirs israéliens qui ont blessé légèrement un Casque bleu au Liban
Les tirs ont été effectués par l'armée israélienne vendredi, à proximité de patrouilles de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), dans le sud du Liban.
Les tirs ont été effectués par l'armée israélienne vendredi, à proximité de patrouilles de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), dans le sud du Liban.
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France Télévisions
Publié le 27/12/2025 19:37
Temps de lecture : 2min
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Des Casques bleus des Nations Unies patrouillent à bord de véhicules de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 4 décembre 2025. (RABIH DAHER / AFP)
Des tirs qui ont blessé légèrement un Casque bleu. La France a condamné, samedi 27 décembre, des tirs israéliens survenus la veille dans le sud du Liban, "à proximité de patrouilles de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul)". "Cet incident fait suite à une série d’agissements similaires de la part de l’armée israélienne contre la FINUL ces dernières semaines", déplore dans un communiqué le ministère des Affaires étrangères.
Il s'agit du dernier incident signalé par les Casques bleus dans le sud du Liban, où la Finul fait tampon entre Israël et le Liban, et travaille avec l'armée libanaise à l'appui d'une trêve en vigueur depuis un an entre Israël et le mouvement chiite pro-iranien Hezbollah. La Finul a rapporté vendredi des "tirs de mitrailleuses lourdes depuis des positions des Forces de défense israéliennes" à proximité d'une patrouille dans le village de Bastarra, qui ont "légèrement blessé un Casque bleu, atteint d'une commotion auditive".
Le même jour, la Finul a indiqué "qu'une autre patrouille effectuant une tâche opérationnelle de routine a aussi signalé des tirs de mitrailleuses en provenance du côté israélien à proximité immédiate de sa position" à Kfarshouba, dans le sud du Liban. Elle avait pourtant informé l'armée israélienne de ses activités dans ces secteurs.
Par conséquent, Paris "appelle Israël à cesser ces violations de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies et à respecter le cessez-le-feu du 26 novembre 2024, qui s'impose à toutes les parties", écrit le Quai d'Orsay en référence à la résolution qui a servi de base à la trêve de novembre 2024 entre Israël et le Hezbollah.