La presse étrangère salue l'ultimatum de la justice israélienne sur l'accès à la bande de Gaza
Après avoir accordé plusieurs reports, la Cour suprême a fixé le 4 janvier comme date limite définitive pour qu'Israël réponde à sa requête demandant l'accès des médias à l'enclave palestinienne.
Après avoir accordé plusieurs reports, la Cour suprême a fixé le 4 janvier comme date limite définitive pour qu'Israël réponde à sa requête demandant l'accès des médias à l'enclave palestinienne.
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France Télévisions
Publié le 21/12/2025 19:27
Temps de lecture : 2min
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Un enfant palestinien sur des ruines, dans la ville de Gaza, le 21 décembre 2025. (KHAMES ALREFI / ANADOLU / AFP)
L'Association de la presse étrangère à Jérusalem (FPA) a félicité, dimanche 21 décembre, la décision de la Cour suprême israélienne de fixer au 4 janvier la date limite pour qu'Israël réponde à sa requête demandant l'accès des médias à la bande de Gaza. Depuis le début de la guerre en octobre 2023, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas, les autorités israéliennes ont empêché les journalistes étrangers d'entrer de manière indépendante dans le territoire palestinien dévasté.
Israël a seulement autorisé au cas par cas une poignée de reporters à accompagner leurs troupes dans le territoire palestinien sous blocus israélien. La FPA, qui représente les médias internationaux en Israël et dans les territoires palestiniens, avait demandé il y a plus d'un an à la justice israélienne de permettre un accès immédiat à Gaza.
Le 23 octobre, la Cour avait tenu une première audience sur cette requête et avait décidé d'accorder aux autorités israéliennes un mois pour élaborer un plan permettant cet accès. Depuis, la Cour a accordé plusieurs prolongations aux autorités israéliennes pour présenter leur plan, mais elle a fixé samedi le 4 janvier comme date limite définitive. "Si les défendeurs [les autorités israéliennes] ne nous informent pas de leur position d'ici cette date, une décision concernant la demande d'ordonnance conditionnelle sera prise sur la base des éléments figurant au dossier", affirme la Cour suprême.
"Après deux années de tactiques dilatoires de la part de l'Etat, nous sommes satisfaits de constater que la patience de la Cour a finalement atteint ses limites", a salué la FPA dans un communiqué. , a-t-elle ajouté.