La situation à Gaza reste "catastrophique", dénoncent dix pays, dont la France et le Royaume-Uni
Le Canada, le Danemark, la Finlande, l'Islande, le Japon, la Norvège, la Suède, et la Suisse ont également signé le communiqué commun publié mardi.
Le Canada, le Danemark, la Finlande, l'Islande, le Japon, la Norvège, la Suède, et la Suisse ont également signé le communiqué commun publié mardi.
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France Télévisions
Publié le 30/12/2025 20:52 Mis à jour le 30/12/2025 21:02
Temps de lecture : 2min
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Des habitants de la bande de Gaza patientent lors d'une distribution d'eau potable, à Khan Younès, le 30 décembre 2025. (ABED RAHIM KHATIB / ANADOLU / AFP)
Ils reconnaissent que la situation s'est améliorée dans la bande de Gaza mais qu'elle reste désastreuse. Les ministres des Affaires étrangères de dix pays ont exhorté, mardi 30 décembre, les autorités israéliennes à "garantir un accès" à l'aide à Gaza, où la situation humanitaire demeure "catastrophique". "Nous exprimons notre profonde inquiétude face à la nouvelle dégradation de la situation humanitaire à Gaza, qui demeure catastrophique", écrivent dans un communiqué commun les chefs de diplomatie de la France, du Royaume-Uni, du Canada, du Danemark, de la Finlande, de l'Islande, du Japon, de la Norvège, de la Suède, et de la Suisse.
L'ONU a estimé, le 20 décembre, que la bande de Gaza n'était plus en situation de famine, mais que l'insécurité alimentaire restait "critique". Dans le territoire palestinien qui compte 2,2 millions d'habitants, "1,3 million de personnes ont toujours urgemment besoin d'un abri", selon les dix pays. "Plus de la moitié des établissements de santé ne fonctionnent que partiellement" et la majorité de la population est confrontée à des "niveaux élevés d'insécurité alimentaire aiguë", déplorent aussi les ministres.
Ils demandent au gouvernement israélien de "veiller à ce que les ONG internationales puissent opérer à Gaza de manière durable et dans un cadre prévisible". Israël a mis en place des procédures draconiennes d'enregistrement pour les ONG. Une grande incertitude pèse sur ces organisations, qui devraient être fixées sur leur sort le 31 décembre. Une telle radiation pourrait les "contraindre à cesser leurs activités à Gaza et en Cisjordanie d'ici soixante jours". "Si les opérations des ONG internationales sont interrompues, un établissement de santé sur trois fermera à Gaza", alertent-ils.