La Thaïlande et le Cambodge conviennent d'un cessez-le-feu immédiat dans un conflit qui a fait près d'un million de déplacés en trois semaines
Une déclaration conjointe annonce l'entrée en vigueur de la trêve samedi et évoque par ailleurs le gel des positions militaires et le déminage des zones frontalières.
Une déclaration conjointe annonce l'entrée en vigueur de la trêve samedi et évoque par ailleurs le gel des positions militaires et le déminage des zones frontalières.
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France Télévisions
Publié le 27/12/2025 08:13 Mis à jour le 27/12/2025 15:30
Temps de lecture : 2min
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Des Cambodgiens déplacés attendent pour récupérer leur carte d'identité de réfugié dans un camp situé près de la frontière avec la Thaïlande, dans la province de Banteay Meanchey (Cambodge), le 25 décembre 2025. (DANIEL CENG / ANADOLU / AFP)
La Thaïlande et le Cambodge sont convenus, samedi 27 décembre, d'un cessez-le-feu "immédiat" dans leur conflit frontalier qui a fait en trois semaines au moins 47 morts et près d'un million de déplacés. Une déclaration conjointe annonce l'entrée en vigueur de la trêve à 6 heures, heure de Paris, et stipule que "les deux parties conviennent de permettre aux civils résidant dans les zones frontalières affectées de rentrer chez eux, dans les plus brefs délais, sans obstruction et en toute sécurité et dignité".
Signé par les ministres de la Défense des deux pays, le texte évoque par ailleurs le gel des positions militaires, le déminage des zones frontalières, une coopération policière pour lutter contre la cybercriminalité et la libération par Bangkok de 18 soldats cambodgiens après 72 heures de cessez-le-feu effectif.
Contraintes de dormir sous des tentes ou dans la promiscuité des centres d'hébergement d'urgence depuis la reprise des combats, le 7 décembre, les centaines de milliers de personnes évacuées de part et d'autre de la frontière contestée pourront peut-être passer le Nouvel An à la maison. "Ce cessez-le-feu constitue une porte vers une solution pacifique", a commenté le ministre de la Défense thaïlandais, Natthaphon Narkphanit, affirmant partager la "colère", la "douleur" et les "inquiétudes" de sa population.