Le Nigeria confirme que les frappes américaines sur son territoire visaient des groupes jihadistes
Les Etats-Unis avaient annoncé avoir mené, dans la nuit de jeudi à vendredi, de "nombreuses" frappes meurtrières contre l'Etat islamique, dans le nord-ouest du Nigeria.
Les Etats-Unis avaient annoncé avoir mené, dans la nuit de jeudi à vendredi, de "nombreuses" frappes meurtrières contre l'Etat islamique, dans le nord-ouest du Nigeria.
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France Télévisions
Publié le 27/12/2025 16:55 Mis à jour le 27/12/2025 17:21
Temps de lecture : 2min
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Un homme à moto, le 27 décembre 2025, passe à travers des habitations détruites par des frappes américaines qui visaient l'Etat islamique, à Offa (Nigeria). (ABIODUN JAMIU / AFP)
Les frappes aériennes américaines menées dans la nuit de jeudi à vendredi au Nigeria visaient bien des membres du groupe Etat islamique (EI), a confirmé, samedi 27 décembre, à l'AFP, Daniel Bwala, porte-parole et conseiller spécial du président nigérian. Selon lui, "l'EI a trouvé le moyen de passer par le Sahel", afin de collaborer avec le groupe jihadiste local Lakurawa et des gangs de "bandits", "en leur fournissant des équipements et en leur dispensant des formations".
Washington et Abuja avaient précédemment déclaré qu'elles visaient des militants liés à l'EI, mais sans fournir de détails sur les groupes armés qui avaient été pris pour cibles. "Il y a eu des victimes, mais on ne sait pas exactement qui parmi les personnes visées a été tué", a déclaré Daniel Bwala. Les jihadistes affiliés à l'EI sont actifs au Niger, pays voisin du Nigeria, ainsi qu'au Burkina Faso et au Mali, où ils mènent une insurrection sanglante contre les gouvernements de ces pays.
Dans un message publié vendredi sur son réseau social, Truth, Donald Trump avait annoncé que de "nombreuses" frappes meurtrières étaient menées par les Etats-Unis contre l'Etat islamique, dans l'Etat de Sokoto (nord-ouest du Nigeria). Le président américain avait accusé l'organisation terroriste de perpétrer des crimes qu'il qualifie de "massacre de chrétiens". Cette "opération conjointe" a visé des "terroristes" mais "n'avait rien à voir avec une religion en particulier", a corrigé le ministre des Affaires étrangères nigérian au micro de la BBC_._ Interrogé vendredi par la chaîne américaine CNN, Daniel Bwala avait réaffirmé, en parallèle, que [étaie]