Les légumes frais de Ferhat : « Depuis que j’ai retrouvé un logement, je cuisine à nouveau pour le plaisir »
« Mon p’tit luxe » (3/8). Ces modestes écarts dans un budget très serré, ils se les accordent de temps en temps, pour embellir un quotidien duraille. A 48 ans, Ferhat, vit à Lyon avec quelques dizaines d’euros par mois à consacrer à la nourriture. En bon chef, il accomode ses carottes comme il compose avec cette vie sur le fil.
Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement
Mon p'tit luxe
L’épisode 4 sera disponible prochainement.
Mon p'tit luxe
L’épisode 4 sera disponible prochainement.
« Mon p’tit luxe » (3/8). Ces modestes écarts dans un budget très serré, ils se les accordent de temps en temps, pour embellir un quotidien duraille. A 48 ans, Ferhat, vit à Lyon avec quelques dizaines d’euros par mois à consacrer à la nourriture. En bon chef, il accomode ses carottes comme il compose avec cette vie sur le fil.
Article réservé aux abonnés

« Je ne peux pas m’offrir de viande ni de poisson, c’est hors de portée pour moi. Alors je me tourne vers ce qui reste accessible, et que j’apprécie vraiment : les légumes frais. Ça égaye un peu mes repas, ça change du riz nature. Depuis quatre ans, je suis en invalidité et je bénéficie des tarifs du Marché des sages, une épicerie sociale et solidaire de la Fondation de l’Armée du salut, à Lyon. Je peux y venir une fois par jour. Chaque fois, je file droit aux légumes, j’y tiens beaucoup. J’aime qu’ils viennent d’un circuit court, de Meyzieu ou de Chaponnay [Rhône]. C’est comme ça qu’ils gardent vraiment leur goût.
Pommes de terre, poivrons, courgettes… J’aime pratiquement tous les légumes. Mais les carottes, je ne sais pas pourquoi, j’ai un vrai faible pour elles. Ici, il y en a des violettes, des jaunes, des rouges. Dès que je les vois, je m’imagine déjà en train de les cuisiner. Avec ma bonbonne pour la chantilly, je peux les transformer en mousse, servir ça dans un petit verre. Je peux aussi les faire en julienne, en purée, en tarte ou en tourte. Et pour relever le goût, j’ajoute un peu de moutarde, de vinaigre ou de cidre.
Il vous reste 81.45% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.