Les livres de Nicolas Sarkozy et Philippe de Villiers ont largement dépassé les 100 000 ventes avant Noël
Selon les estimations d'Edistat, la plateforme des statistiques de l'édition, consultées par France Inter, les livres politiques de droite et d'extrême droite rencontrent un grand succès.
Selon les estimations d'Edistat, la plateforme des statistiques de l'édition, consultées par France Inter, les livres politiques de droite et d'extrême droite rencontrent un grand succès.
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Radio France
Publié le 29/12/2025 10:24 Mis à jour le 29/12/2025 10:31
Temps de lecture : 2min
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Nicolas Sarkozy participe à une séance de dédicaces de son livre « Journal d'un prisonnier » le jour de sa sortie dans une librairie parisienne (BERTRAND GUAY / AFP)
Les livres politiques de droite et d'extrême droite, de Nicolas Sarkozy, Philippe de Villiers ou Jordan Bardella rencontrent un grand succès, selon les estimations d'Edistat, la plateforme des statistiques de l'édition, consultées par France Inter, lundi 29 décembre.
Selon le dernier décompte en date du 21 décembre, le livre de Philippe de Villiers, Populicide, a été vendu à plus de 161 504 exemplaires. 142 764 exemplaires du Journal d'un prisonnier de Nicolas Sarkozy ont été vendus. Le dernier livre de Jordan Bardella, Ce que veulent les Français, atteint, quant à lui, les 89 797 ventes, selon les derniers chiffres d'Edistat. Ces données ne prennent pas en compte les ventes directes de l’éditeur, notamment lors de salons ou de dédicaces.
Ce succès s'explique en partie par le contexte politique. À l'image du récit d'un ex-président qui raconte son séjour en prison ou de l'installation de Jordan Bardella comme "plan B" pour la présidentielle de 2027. Pour le politologue Christian Le Bart, ce succès s'explique aussi par la stratégie commerciale puisque ces trois ouvrages sont publiés chez Fayard, propriété du milliardaire conservateur Vincent Bolloré. "Ce sont des livres qui sont beaucoup mis en avant, très présents dans la galaxie Bolloré : les points Relay dans les gares, les médias Bolloré", explique-t-il.
Il ne faut cependant pas, selon lui, y voir le signe d'une droitisation de la France ou un présage avant l'élection présidentielle de 2027. "L'électorat c'est une chose, le lectorat, c'est une autre chose", assure Christian Le Bart. "", explique le politologue. Ces ouvrages imposent néanmoins des personnalités dans le champ médiatique, à un an de l'élection présidentielle.