Malgré "Avatar" ou "Zootopie", la fréquentation des salles de cinéma en France baisse de 13% en 2025
La baisse de fréquentation enregistrée cette année ne devrait pas avoir d'impact majeur sur les salles de cinéma si un rebond se confirme en 2026, assurent les professionnels du secteur.
Malgré "Avatar" ou "Zootopie", la fréquentation des salles de cinéma en France baisse de 13% en 2025 (mais des films d'art et d'essai dépassent le million de spectateurs)
La baisse de fréquentation enregistrée cette année ne devrait pas avoir d'impact majeur sur les salles de cinéma si un rebond se confirme en 2026, assurent les professionnels du secteur.
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France Télévisions - Rédaction Culture
Publié le 31/12/2025 09:54
Temps de lecture : 5min
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Deux jeunes femmes montrant leurs tickets pour aller voir le film "Avatar. De feu et de cendres", le jour de sa sortie, au cinéma UGC du Forum des Halles, à Paris, le 17 décembre 2025. (QUENTIN DE GROEVE / HANS LUCAS / AFP)
L'année 2025 aura été morose pour les salles de cinéma en France avec une fréquentation en net recul par rapport à 2024, même si l'énorme succès de deux "blockbusters" de Disney en fin d'année donne de l'espoir aux professionnels du secteur pour 2026. Cette année, près de 157 millions de places ont été vendues dans les salles obscures françaises, selon des chiffres fournis mercredi 31 décembre par le Centre national du cinéma (CNC), bien en deçà des 181 millions de billets écoulés en 2024.
C'est "une année en demi-teinte pour le cinéma en salles, avec un marché en baisse, en l'absence de suffisamment de films fédérateurs et de grands succès surprises comme en 2024", note Gaëtan Bruel, le président du CNC, dans un communiqué. L'absence de locomotive pour le cinéma tricolore, contrairement à 2024 qui comptait deux films à dix millions d'entrées (Le Comte de Monte-Cristo et Un p'tit truc en plus), et des déceptions américaines comme Mission: Impossible (2,5 millions d'entrées) expliquent la moindre performance de l'année écoulée.
Pour autant, , observe Marc-Olivier Sebbag, délégué général de la Fédération nationale des cinémas français (FNCF). Il souligne notamment les succès de plusieurs longs-métrages dits d'art et d'essai comme de François Ozon ou de Thierry Klifa, qui a attiré plus d'un million de spectateurs en salle.