Malnutrition à Gaza : "La situation s'est améliorée depuis le cessez-le-feu", mais elle est "très loin d'être confortable", selon l'Unicef en Palestine
Avec "les conditions d'hygiène déplorables", l'agence de l'ONU craint vendredi "l'apparition d'épidémies".
Malnutrition à Gaza : "La situation s'est améliorée depuis le cessez-le-feu", mais elle est "très loin d'être confortable", selon l'Unicef en Palestine
Avec "les conditions d'hygiène déplorables", l'agence de l'ONU craint vendredi "l'apparition d'épidémies".
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Radio France
Publié le 19/12/2025 17:53
Temps de lecture : 2min
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Des Palestiniens après avoir reçu de l'aide humanitaire dans un centre de distribution situé dans le nord de la bande de Gaza, le 22 juillet 2025. (OMAR AL-QATTAA / AFP)
À Gaza, "la situation s'est améliorée depuis le cessez-le-feu", mais elle est "très loin d'être confortable", alerte vendredi 19 décembre sur franceinfo Jonathan Crickx, responsable de la communication pour le bureau d'Unicef Palestine de retour de Gaza.
L'ONU a annoncé par ailleurs vendredi que la famine à Gaza est terminée, mais que la majorité de la population du territoire reste confrontée à des niveaux élevés d'insécurité alimentaire.
Ce cessez-le-feu reste "fragile", poursuit Jonathan Crickx qui rappelle que depuis le début de la trêve le 10 octobre, "entre 70 et 80 enfants ont été tués" à Gaza. "J'ai rencontré une famille avec trois enfants", dont une petite fille de "6 ans" qui "avait encore des éclats d'obus dans le ventre", témoigne l'humanitaire. "Les conditions de vie de ces familles et de ces enfants continuent d'être absolument déplorables", souligne-t-il.
"Les conditions de vie de ces familles et de ces enfants continuent d'être absolument déplorables"
Jonathan Crickx, responsable de la communication pour le bureau de l'UNICEF en Palestine, de retour de Gaza
à franceinfo
"J'ai vu qu'il y avait plus de nourriture sur les marchés", affirme Jonathan Crickx, "mais elle est fort chère pour de nombreuses familles". "La plupart des familles ont tout perdu pendant les deux ans de guerre" et "doivent choisir entre acheter un morceau de savon, un sac de riz et des couches-culottes", ajoute-t-il.