Lundi, un interne au CHU de Montpellier a été retrouvé mort lundi sur son lieu de travail, a annoncé l’hôpital dans un communiqué. « Le CHU de Montpellier a l’immense tristesse d’annoncer le décès brutal d’un interne en pharmacie le lundi 29 décembre », précise l’établissement dans un communiqué mercredi, sans donner de précision sur les causes et les circonstances du décès.

« Une enquête est en cours », ajoute le CHU et « toute les informations disponibles ont été adressées aux autorités compétentes, dans un souci de transparence et de coordination des actions dans ces contexte douloureux. » Un dispositif de soutien psychologique a été mis en place.

Une enquête en cours

Une source proche du dossier avait précédemment indiqué qu’il s’agirait d’un suicide « par absorption médicamenteuse ». Néanmoins, la famille conteste formellement cette version auprès de l’AFP, précisant que le défunt est décédé pendant sa garde à l’hôpital et l’enquête en cours déterminera les causes exactes de son décès. Contacté, le parquet de Montpellier n’avait pas encore répondu à cette heure.

Selon une enquête menée par l’ISNI (InterSyndicale Nationale des Internes) en 2024, 66 % des externes et internes déclaraient être en situation de burn-out, 21 % avoir eu des idées suicidaires, et 70 % ont déjà envisagé de quitter la médecine. « On a un interne qui se suicide tous les 18 jours », rappelait Sophie Bauer, présidente du SML (Syndicat des Médecins Libéraux), à l’AFP, citant une statistique de 2021.