Mort de Brigitte Bardot : elle a créé avec sa Fondation "une machine extraordinaire contre la maltraitance animale"
La Fondation Brigitte-Bardot a annoncé dimanche la mort de l'actrice de cinéma, chanteuse, égérie et muse des grands artistes, mais aussi défenseuse des droits des animaux.
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Radio France
Publié le 28/12/2025 12:56
Temps de lecture : 1min
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Brigitte Bardot lors de la présentation d'une campagne de protection des bébés phoques, à Genève (Suisse) le 5 décembre 2005 (FABRICE COFFRINI / AFP)
"C'est une machine de guerre extraordinaire que Brigitte Bardot a réussi à monter contre la maltraitance animale" avec la Fondation Brigitte-Bardot, réagit l'un de ses porte-parole, Bruno Jacquelin, dimanche 28 décembre sur franceinfo. Il fait part d'une "immense tristesse de toutes ses équipes" après la mort de l'actrice, dimanche à 91 ans.
"Il y a 40 ans, quand elle a monté sa Fondation, protéger des animaux faisait rire, c'était tourné en dérision", rappelle Bruno Jacquelin. "Les mentalités ont évolué", salue-t-il, estimant que Brigitte Bardot "a été une pionnière en la matière de protection animale en France" et que "c'était un exemple et une vraie motivation" pour les 300 salariés de la Fondation Brigitte-Bardot.
"Malgré ses 91 ans, chaque jour, elle se tenait au courant des dossiers, intervenait, préparait des courriers destinés aux politiques, c'était quelqu'un d'assez extraordinaire, hors du commun."
Bruno Jacquelin
à franceinfo
Bruno Jacquelin rappelle que le début officiel de son combat a été symbolisé en 1977, quand sur la banquise au Canada, l'actrice a dénoncé le massacre des bébés phoques. Mais Brigitte Bardot avait déjà alerté sur la maltraitance animale "dès 1962, dans (l'émission) Cinq colonnes à la une, où elle avait déjà alerté l'opinion publique sur le sort des animaux d'abattoir".
Créer la Fondation Brigitte-Bardot en 1986 "lui a permis, d'avoir cet instrument contre la maltraitance animale qui a fonctionné depuis 40 ans bientôt", estime Bruno Jacquelin. Il souligne le fait que "Brigitte a tout donné pour sa fondation, elle a donné ses maisons à La Madrague, à Bazoches-sur-Guyonne (Yvelines), et elle a donné toutes ses affaires personnelles lors d'une vente aux enchères pour pouvoir monter cette fondation".