Municipales 2026 : les maires circonspects face à l’appel de l’armée à préparer les Français au combat
La demande du général Fabien Mandon, chef d’état-major des armées, à « accepter de perdre ses enfants », n’a pas convaincu beaucoup d’élus. Pour autant, ces derniers ne nient pas le risque d’une guerre à venir et mettent en place d’autres moyens pour faire vivre le lien entre l’armée et la population.
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La demande du général Fabien Mandon, chef d’état-major des armées, à « accepter de perdre ses enfants », n’a pas convaincu beaucoup d’élus. Pour autant, ces derniers ne nient pas le risque d’une guerre à venir et mettent en place d’autres moyens pour faire vivre le lien entre l’armée et la population.
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Préparer les Français à la guerre ? Gérard Poujade, maire (divers gauche) du Séquestre (Tarn), ne se voit pas trop aborder le sujet avec les habitants de ce bourg limitrophe d’Albi. « On va me répondre : “T’es cinglé. Allez, assieds-toi, on va prendre l’apéro. Ça va te passer.” » L’élu s’agace de l’appel à la mobilisation venu de Paris : « Ils comptent sur nous pour faire le sale boulot. »
Mais il ne voit pas comment convaincre « des gens qui ne veulent pas de la guerre et qui refusent que leurs enfants la fassent. Ne pas avoir envie de faire la guerre en temps de paix, c’est sain ». C’est pourtant bien la mission que le chef d’état-major des armées, le général Fabien Mandon, a assignée aux maires en s’adressant à eux, le 18 novembre, lors de leur congrès.
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