C’est la dernière soirée de l’année. L’une des plus attendues par les fêtards et l’une des plus redoutées par les autorités. Ce mercredi 31 décembre, de nombreuses festivités sont prévues à Paris. Cette année, pas de concert gratuit organisé dans la capitale après la demande d’annulation par la préfecture de police à la Mairie de Paris en raison des risques pour la sécurité des participants comme des artistes.

Mais il reste toutefois de quoi s’amuser sur les Champs-Elysées pour passer à 2026 dans la joie et la bonne humeur.

Projection sur l’Arc de Triomphe et traditionnel feu d’artifice

Si le concert n’aura pas lieu, le traditionnel feu d’artifice du Nouvel an sera bien de la partie à minuit. Le tout sur une playlist 100 % féminine.

Mais pour faire patienter les dizaines de milliers de spectateurs attendus sur les Champs-Elysées, un spectacle vidéo géant sera projeté sur l’Arc de Triomphe. Il sera accompagné d’une création musicale originale d’Ena Eno et André Manoukian. Signé du directeur artistique Jérémie Bellot, qui a notamment contribué à la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, et signé des créations monumentales sur des sites comme le Christ Rédempteur à Rio de Janeiro ou le site antique de Petra en Jordanie, ce mapping tendra à célébrer « le Paris des arts et des idées ».

Plusieurs tableaux seront projetés parmi lesquels un hommage au 70e anniversaire du jumelage entre Paris et Rome, qui sera célébré en 2026, ainsi qu’un clin d’œil au sport parisien, marqué cette année par le sacre en Ligue des champions du Paris Saint-Germain. Une référence à Ousmane Dembélé, Ballon d’or 2025, est également annoncée.

Un dispositif policier important

Si le concert a été annulé pour soulager les forces de l’ordre, cela ne signifie pas pour autant que la sécurité sera négligée dans la capitale. Ainsi, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a annoncé, ce mardi 30 décembre, le déploiement de 90.000 membres des forces dans toute la France pendant la nuit du 31 décembre. Parmi eux, près de 10.000 agents seront déployés à Paris et en petite couronne.

À Paris, les enjeux de sécurité concernent principalement des risques d' « attaques terroristes » et de « mouvements de foule, évités de justesse l’an dernier, pris en compte très sérieusement cette année sur les Champs-Elysées », a souligné Laurent Nuñez lundi devant les préfets.