Sécurité routière : les très grands excès de vitesse deviennent un délit, "c’est une bonne mesure", estime un avocat spécialisé
Depuis ce lundi, dépasser de plus de 50 km/h la limite autorisée n’est plus une simple infraction, mais un délit passible de trois mois de prison ferme. "On met un cadre clair face à un comportement qui a une gravité extrême", réagit sur franceinfo maître Vincent Julé-Parade, saluant une mesure "dissuasive".
Depuis ce lundi, dépasser de plus de 50 km/h la limite autorisée n’est plus une simple infraction, mais un délit passible de trois mois de prison ferme. "On met un cadre clair face à un comportement qui a une gravité extrême", réagit sur franceinfo maître Vincent Julé-Parade, saluant une mesure "dissuasive".
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Radio France
Publié le 29/12/2025 08:57
Temps de lecture : 2min
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En 2024, 63 217 excès de vitesse de plus de 50 km/h ont été recensés sur les routes françaises, selon le ministère de l’Intérieur, soit une hausse de 69% par rapport à 2017 (illustration). (Thibaut DURAND / MAXPPP)
"C’est une bonne mesure", estime lundi 29 décembre sur franceinfo maître Vincent Julé-Parade, avocat spécialisé dans la défense des victimes de la route, après l’entrée en vigueur du nouveau délit de grand excès de vitesse. Depuis ce lundi, dépasser de plus de 50 km/h la limite autorisée n’est plus une simple infraction, mais un délit passible de trois mois de prison ferme, d’une suspension de permis pouvant atteindre trois ans, et d’une amende jusqu’à 3 750 euros, ce que la loi prévoyait déjà.
"On met un cadre clair face à un comportement qui est totalement inadmissible et qui a une gravité extrême", ajoute-t-il, saluant une mesure selon lui "dissuasive". "On peut être piégé par un excès de moins de dix km/h. On ne peut pas être piégé par un excès de plus de 50 kilomètres heure. C’est forcément un comportement qui est souhaité, qui est voulu", souligne l’avocat.
En 2024, 63 217 excès de vitesse de plus de 50 km/h ont été recensés sur les routes françaises, selon le ministère de l’Intérieur, soit une hausse de 69 % par rapport à 2017. "Le gouvernement a envoyé un très mauvais signal il y a quelques mois en relâchant la bride sur les petits excès", critique Vincent Julé-Parade.
En tant qu’avocat, il ne croit pas aux trois mois de prison vu . Il espère toutefois .