Un régiment de parachutistes de l'armée allemande secoué par des enquêtes pour violences et extrémisme
Des soldats basés à Zweibrücken, près de la frontière française, font l'objet d'enquêtes pour violences, comportements sexistes, consommation de drogues ou affichage de symboles d'extrême droite.
Des soldats basés à Zweibrücken, près de la frontière française, font l'objet d'enquêtes pour violences, comportements sexistes, consommation de drogues ou affichage de symboles d'extrême droite.
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France Télévisions
Publié le 29/12/2025 18:58 Mis à jour le 29/12/2025 19:09
Temps de lecture : 2min
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Des soldats allemands à Grafenwöhr (Bavière), le 4 décembre 2025. (DANIEL KARMANN / DPA / MAXPPP)
L'armée allemande a condamné, lundi 29 décembre, des comportements "inacceptables" au sein de l'un de ses régiments. La police mène des enquêtes pour de "possibles violations de la loi sur les stupéfiants ou de la loi sur le cannabis à usage personnel", mais également pour "des accusations d'incitation à la haine" et "d'utilisation de symboles d'organisations anticonstitutionnelles", terminologie associée aux mouvances néonazies.
Les enquêtes visant des membres du régiment de parachutistes 26 basé à Zweibrücken, dans le sud-ouest de l'Allemagne, près de la frontière française, ont démarré après le signalement de deux soldates en juin, selon le journal Frankfurter Allgemeine Zeitung. Depuis, selon le même quotidien, plusieurs dizaines de parachutistes ont été mis en cause, notamment pour des "incidents d'extrême droite et antisémites" et des "rituels violents", et une vingtaine de soldats ont déjà été exclus.
Le commandant du régiment de cette unité d'élite a déjà été remplacé, a fait savoir une porte-parole de l'armée à l'AFP. Cette dernière a précisé que, dans le même temps, des enquêtes avaient été menées contre 55 suspects et des procédures de licenciement engagées contre 19 d'entre eux. Parmi elles, trois ont abouti. "Au total, 16 affaires ont été renvoyées au parquet. Des mesures disciplinaires ont également été prises dans 16 cas, et le parquet militaire a ouvert des enquêtes préliminaires dans 20 affaires", a-t-elle ajouté.
"L'extrémisme de droite et des comportements sexuels inappropriés – ce sont les infractions en cause – ne sont pas tolérés au sein de la Bundeswehr", a déclaré un autre porte-parole de la Bundeswehr, l'armée allemande. Celui-ci a aussi dénoncé une "atteinte grave aux droits intimes de certaines personnes" qui a .