Venezuela : Trump affirme que les Etats-Unis ont détruit un quai lié au narcotrafic
Trump affirme que les Etats-Unis ont détruit un quai lié au narcotrafic au Venezuela, une opération menée dans un contexte de forte pression sur le régime de Maduro qui se targue d’avoir le soutien de Poutine et de la Chine
Donald Trump a affirmé lundi que les Etats-Unis avaient détruit un quai utilisé, selon Washington, par des réseaux de narcotrafic au Venezuela. Cette opération, présentée comme menée « sur le rivage », pourrait marquer une escalade significative de la campagne antidrogue américaine en Amérique latine et constituer la première frappe terrestre revendiquée depuis le lancement de cette stratégie, jusqu’ici concentrée sur des actions maritimes.
Depuis plusieurs mois, les Etats-Unis accentuent la pression sur le gouvernement de Nicolás Maduro, accusé par Washington d’être à la tête d’un vaste réseau de trafic de drogue. Un important dispositif militaire a été déployé dans les Caraïbes et un blocus vise des pétroliers sous sanctions, tandis que l’armée américaine revendique de nombreuses frappes contre des embarcations de trafiquants présumés dans les Caraïbes et le Pacifique, des opérations ayant fait plus de 100 morts selon des bilans américains.
Pas de réactions du côté de Caracas
S’exprimant depuis sa résidence de Mar-a-Lago, le président américain a décrit l’attaque sans en révéler le lieu exact ni l’auteur précis. « Il y a eu une grande explosion sur la zone de mise à quai où ils chargent les bateaux de drogue. […] Nous avons donc frappé tous les bateaux et maintenant nous frappons la zone, […] et ça n’est plus là », a-t-il déclaré, refusant de préciser si l’opération avait été menée par l’armée américaine ou la CIA.
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Ces déclarations prolongent celles faites vendredi lors d’une interview, au cours de laquelle il évoquait déjà la destruction d’une « grande installation » liée, selon lui, à la production de bateaux utilisés pour le narcotrafic. « Il y a deux nuits, nous l’avons détruite. Donc nous les avons frappés très durement », avait-il assuré, sans confirmation officielle du Pentagone ou de la Maison-Blanche, tandis que Caracas n’a pour l’instant formulé aucun commentaire et continue de dénoncer une tentative américaine de renversement du pouvoir motivée par le contrôle du pétrole vénézuélien.